République du Niger

Ministère de l'environnement l'hydraulique et de l'assainissement

Présidée par le Secrétaire Général du ministère de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’Assainissement , Monsieur Awali Rabo, représentant le Ministre MAIZAMA Abdoulaye empêché, la cérémonie d’ouverture dudit atelier a enregistré la participation du Représentant Résident de l’Union Européenne, le Responsable Pays de la Banque Africaine de Développement (BAD), les Secrétaires Généraux des Régions, le Président de la Coordination Nationale des Usagers et Usagères des Ressources Naturelles du Bassin du Niger, les cadres centraux et régionaux des Ministères partenaires du PIDACC/BN.

L’atelier a pour objectif général de soumettre aux parties prenantes du PIDACC/BN, le rapport provisoire du Plan d’Aménagement Participatif de la portion nationale du bassin du Niger.
Il s’agit de manière spécifique de présenter le rapport provisoire du Plan d’Aménagement Participatif de la portion nationale du bassin du Niger en mettant en exergue les points saillants, d’échanger et recueillir les amendements et suggestions des parties prenantes pour l’amélioration du rapport provisoire et enfin de valider le rapport provisoire du Plan d’Aménagement Participatif de la portion nationale du bassin du Niger du PIDACC/BN, Composante Niger.

A l’ouverture des travaux, le Secrétaire Général du ministère de l’Environnement, de l’Hydraulique et de l’Assainissement (MEHA), Monsieur Awali Rabo, a soutenu que l’élaboration du plan d’aménagement participatif de la portion nationale du bassin du Niger se justifie entre autres par un gap d’outils de planification entre le niveau régional (ABN) et le niveau des sous-bassins nationaux, le besoin d’utiliser des outils compatibles ou similaires et l’insuffisance des capacités et de connaissances de la quantité et de la qualité des ressources naturelles disponibles ainsi que les problèmes auxquels elles sont confrontées.

Aussi, selon Monsieur Awali Rabo, le document servira d’outil de planification des actions de développement et de mise en valeur des ressources naturelles en respectant d’une part, les principes de la Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) et d’autre part, la cohérence avec les outils de planification existants dans le Bassin du Niger.

Pour sa part le Coordonnateur National PIDACC/BN, Monsieur SIAKA Oumarou, a expliqué que le PIDACC/BN est un Programme régional de l’Autorité du Bassin du Niger (ABN), qui intervient dans ses neufs (9) notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Tchad. Il a pour objectif global de contribuer à l’amélioration de la résilience des écosystèmes du fleuve Niger et des populations par une gestion durable des ressources naturelles.
Au Niger, le PIDACC/BN intervient dans quatre (04) régions (Dosso, Niamey, Tahoua et Tillabéri), vingt-quatre (24) départements et une cinquantaine de communes a-t-il ajouté.

C’est pourquoi selon le Coordonnateur, au regard de l’importance des activités et de la nécessité d’un encadrement de proximité des communautés bénéficiaires, le PIDACC/BN/Niger a recruté un assistant technique pour l’accompagner dans la mise en œuvre des activités.

Cet accompagnement s’appuie sur quinze (15) Communes de concentration dont 3 à Dosso, 6 à Tahoua, 5 à Tillabéri et 1 à Niamey.

Aussi, le Programme est prévu pour une durée de 6 ans (2019–2025). Cependant, compte tenu des diverses contraintes rencontrées dans sa mise en œuvre, suite à la revue à mi-parcours tenue 21 au 25 octobre 2024, une demande de prorogation de la durée de deux (2) ans a été adressée à la BAD, c’est-à-dire jusqu’à 2027 afin d’atteindre les résultats attendus a dit Monsieur SIAKA Ouamarou tout en ajoutant que le coût total de la Composante Niger du PIDACC/BN, y compris les imprévus en hors taxes et hors douanes, est estimé à environ 13,526 milliards de FCFA financés par la BAD et d’autres partenaires (UE, GCF, FEM, Etat, Bénéficiaires).

Pour finir Monsieur SIAKA Oumarou nous apprend qu’à date, le PIDACC/ BN a mis en œuvre 88 sous projets de CES/DRS et plus de 200 sous projets attendent d’être approuvés. A cela s’ajoutent la réalisation des plusieurs infrastructures à buts multiples et communautaires dont le processus est en cours.
ATTAOU Moutari
RESCOM/CAB/MEHA

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *