Le Ministre MAIZAMA Abdoulaye participe au panel d’échanges sur les questions de restauration des terres et préside l’ouverture des travaux sur la résilience des écosystèmes et des communautés dans les paysages arides.

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Une vue des panelistes

Le Ministre MAIZAMA Abdoulaye participe au panel d’échanges sur les questions de restauration des terres et préside l’ouverture des travaux sur la résilience des écosystèmes et des communautés dans les paysages arides.

Le ministre de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement Colonel MAIZAMA Abdoulaye, a sur invitation de la Banque Mondiale participé à un panel d’échanges et de discussion en lien avec la restauration des terres dégradées et a présidé l’ouverture des travaux du panel sur les solutions pour renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés dans les paysages arides.

Au cours du panel portant sur : « intensifier la restauration des terres pour des écosystèmes et des communautés résilientes », le Ministre MAIZAMA Abdoulaye a expliqué qu’au Niger environ 3,9 millions d’Ha de terres agricoles, pastorales et forestières sont concernées par le phénomène de dégradation. On estime à environ 100 000 ha, le rythme annuel de dégradation des terres.

C’est donc pour inverser cette tendance à la dégradation des terres que le Niger s’est engagé à travers son cadre stratégique de gestion durable des terres et des eaux (CS-GDT), à restaurer à l’horizon 2030, 3,2 millions d’Ha.  Pour conforter cet engagement le Niger a adhéré à trois initiatives majeures notamment l’Initiative Grande Muraille Verte pour le Sahel et le Sahara, la déclaration d’engagement sur les objectifs de Neutralité en matière de dégradation des terres (NDT)et enfin l’Initiative Africaine de Restauration des Paysages Forestiers (AFR100)

 Au Colonel MAIZAMA Abdoulaye d’ajouter que la lutte contre la dégradation des terres comme bases productives est l’une des priorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, réitérée dans le Programme de la Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie en son axe 3 « Développement des bases de production pour la souveraineté économique ».

Le ministre MAIZAMA Abdoulaye a par la suite présidé l’ouverture des travaux du panel sur « solutions pour renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés dans les paysages arides »

Il a expliqué en substance, que le Niger s’est effectivement engagé à restaurer 5,1 millions d’hectares, dont 3,2 millions d’hectares pour l’Initiative AFR100 et 1,9 millions d’hectares au titre de la mise en œuvre du plan d’action de l’Initiative GMV.

 

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Le ministre MAIZAMA Abdoulaye prononçant l’allocution d’ouverture des travaux sur les solutions pour renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés dans les paysages arides.

Il a par la suite ajouté que le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie fait de la Neutralité de Dégradation des Terres (NDT) qui vise la restauration des paysages à hauteur de 4,4 millions d’hectares une priorité.

Le ministre a informé les participants au panel qu’il a signé le 29 juillet dernier la déclaration régionale sur le renforcement de l’éducation au changement climatique pour l’intégration de l'éducation climatique dans les programmes existants pour garantir l'accès à cette éducation dans les régions rurales et arides.

Il a enfin appelé les partenaires pour accompagner le Niger pour la mise en œuvre de cette déclaration.

Apres la tenue de ces deux panels, les responsables du ministère de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement, les représentants du Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD), les chercheurs, les experts sur les questions en lien avec la désertification et le changement climatique et les représentants de certains instituts de recherche scientifique qui accompagnent le ministre MAIZAMA Abdoulaye, ont pris part à d’autres panels en rapport avec la restauration des terres, le changement climatique et sur les activités de la Grande Muraille Verte.

 

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Le Colonel Abdou Ibrahim intervenant dans un panel d’échanges sur le programme intégré de la Grande Muraille Verte

L’objectif de cette participation aux panels vise d’abord à présenter la situation de la désertification au Niger ainsi que les conséquences sur les écosystèmes, en vue d’obtenir des financements des programmes et projets innovants de restauration et de préservation des bases productives et pour renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés et de lutte contre le changement climatique au Niger.

 

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Echanges entre les Directeurs Généraux des pays membres de AES

 

En marge de leur participation aux travaux des différents panels d’échanges, les Directeurs Généraux de l'Environnement des pays de l'AES (Burkina, Mali, Niger) ont échangé sur les questions liées à environnement dans leur pays et comment mener ensemble le plaidoyer pour un financement conséquent des activités de lutte contre la désertification et de changement climatique au Sahel.

                                                               Par M. ATTAOU Moutari

                                                                          Responsable de Communication

                                                          au cabinet du MHA/E 

 

 

 

 

 

 

LES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE NIGERIENNE A LA COP16 POUR ENCOURAGER L’ACCELERATIONS DE LA NEUTRALITE EN MATIERE DE DEGRADATION DES TERRES.

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Plus d’un milliard de personnes vivent dans des zones dégradées et menacées par la sécheresse. La seizième session de la Conférence des Parties (COP16) à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) se tient du 2 au 13 décembre 2024 à Riyad, en Arabie Saoudite autour du thème « Nos terres, notre avenir ».

En plus des Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE Niger), plusieurs ONG nigériennes participent à la COP 16 à Riyadh en Arabie Saoudite, aux côtes du Ministère de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement. Il s’agit de l’Association des Jeunes pour l’Environnement et l’Education Civique (AJEEC), l’Association Nigériennes des Scoutes de l’Environnement, ONG Assistance Impartiale pour Un Développement Durable  à travers des Intervention Pluri Sectorielle (Aide Plus), ONG Action pour les Droits Humains l’Environnement et le Vivre Ensemble (ADEVE ), Women in Nexus ( WiN), l’ONG ADESA, Association Nigérienne pour un Développement Florissant (ONG ANDF), le CNCOD, l’ONG JEDD, Sahara Sahel Food, Sahel Délices, Tin Hinane.

A l’image de JVE Niger, la plupart animent un stand d’exposition et des évènements parallèles sur les bonnes pratiques et solutions innovantes du Sahel face à la dégradation des terres de la lutte contre la désertification et la sècheresse.

Les acteurs de la société civile nigérienne au PANEL sur les activités de la Grande Muraille Verte

Selon Sani Ayouba, Directeur Exécutif JVE Niger « le Stand de JVE sert de vitrine sur les activités de reboisement et de promotion de l’agroécologie mené par l’organisation depuis sa création au Niger. En plus, notre participation à la COP 16 est une opportunité pour renforcer le plaidoyer dans ses négociations en faveur de l’accélération de la neutralité carbone en matière de dégradation des terres et du financement des actions durables ». La plupart des participants des OSC du Niger présents à Riyadh apportent leur expertise à travers l’animation et l’organisation des évènements parallèles ainsi que le suivi des négociations.  

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Une vue des acteurs des OSC du Niger présent à la COP 16

« Nous participons dans les groupes de travail avec le panel des organisations de la société civile mondiale. Nous contribuons par nos actions à l’atteinte des indicateurs d’évaluation et de suivi ainsi que des objectifs volontaires pour restaurer les terres dégradées défini par le Niger » ajoute M. Ismael Allahi Bizo, Président de l’AJEEC.  En rappel, les parties à cette COP 16 devraient décider des actions collectives pour:

  • Accélérer la remise en état des terres dégradées d’ici 2030,
  • Renforcer la préparation, la réaction et la résilience face à la sécheresse,
  • Veiller à ce que les terres continuent d’apporter des solutions en matière de climat et de biodiversité,
  • Renforcer la résilience face à la recrudescence de tempêtes de sable et de poussière,
  • Développer la production alimentaire en respect avec la nature,
  • Renforcer les droits fonciers des femmes pour faire progresser la restauration des terres,
  • Promouvoir l’engagement de la jeunesse, y compris en matière d’emplois jeune décents basés sur la terre.

La mise en œuvre du cadre stratégique 2018-2030 de la CNULCD visant à atteindre la "neutralité de la dégradation des terres" (NDT) d’ici 2030 doit être évalué, sur la base de trois indicateurs : la productivité primaire, la couverture des sols, le stock de CO2 dans les sols.

Par M. ATTAOU Moutari

Responsable de Communication

 au cabinet du MHA/E

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COP 16 A RIYAD EN ARABIE SAOUDITE : Le Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de l'Environnement, Colonel MAIZAMA Abdoulaye s’entretient avec le Ministre saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture Abdulrahman Al Fadley

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Le Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de l'Environnement, Colonel MAIZAMA Abdoulaye saluant son homologue de l’Arabie Saoudite Abdulrahman Al Fadley

La 16ème Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification qui a débuté le lundi 2 décembre à Riyad en Arabie saoudite, se déroule actuellement. Elle réunit 196 pays pour aborder l’un des enjeux environnementaux majeurs de notre époque, la désertification.

Le Ministre MAIZAMA Abdoulaye à la tête d’une délégation composée d’environnementalistes, des chercheurs, d’experts sur les questions en lien avec la désertification et les changements climatiques, représente le Niger à cette importante rencontre planétaire. A cette occasion, il a eu une séance de travail avec le Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture du Royaume d’Arabie Saoudite portant sur la coopération entre le Niger et l’Arabie Saoudite

Organisée du 2 au 13 décembre à Riyadh, en Arabie Saoudite, la COP 16 sur la lutte contre la désertification a pour thème « Notre terre. Notre avenir ». Elle réunit 196 états avec l'objectif d'adopter des mesures internationales en réponse aux défis urgents liés à la dégradation des terres, à la désertification et à la sécheresse.

Phénomène qui touche près de 2 milliards de personnes, la désertification représente une menace croissante pour la biodiversité. Aussi environ 40 % des terres à l’échelle mondiale sont aujourd’hui dégradées, avec des conséquences directes sur la sécurité alimentaire, les ressources en eau et les moyens de subsistance de milliards de personnes, en particulier dans les régions sèches. La multiplication des épisodes de sécheresse, l'accroissement de leur sévérité, les événements climatiques extrêmes conduisent à la perte de la biodiversité. La COP 16 sur la désertification vise donc la restauration des terres dégradées et l’atteinte d'un monde neutre en termes de dégradation des terres d'ici 2030.

La COP 16 a enregistré la participation des ministres en charge de l’environnement de certains pays sahéliens menacés par la désertification et le changement climatique.

Lors de son entretien avec son homologue saoudien, le Ministre  MAIZAMA Abdoulaye a d’abord transmis les salutations fraternelles de Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie,  Chef de l’Etat et de Son Excellence Monsieur Lamine Zeine Ali Mahaman, Premier Ministre à Son Altesse Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, Roi du Royaume d’Arabie Saoudite, gardien des deux Saintes Mosquées et a Son Altesse Mohamed Bin Salman, Prince Héritier et Premier Ministre du Royaume d’Arabie Saoudite.

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Entretien entre les deux ministres

Il a ensuite félicité le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture du Royaume d’Arabie Saoudite pour sa nomination méritée au poste de Président de 16ème session de la Conférence des Parties et la parfaite organisation de l’évènement et assure du soutien du Niger à l’accomplissement de son mandat.

MAIZAMA Abdoulaye a présenté ses remerciements à Abdulrahman Al Fadley pour l’invitation à participer à l’événement, l’accueil réservé à la délégation du Niger, la prise en charge de certains délégués du Niger (Gouvernement et société civile) et la mise à disposition gracieusement d’un pavillon au Niger.

Colonel MAIZAMA Abdoulaye a par ailleurs invite son homologue saoudien à étudier les possibilités de développement d’un mémorandum d’entente, entre les deux structures, portant essentiellement sur les questions de gestion durable des terres et des eaux (évoquer l’Initiative verte de l’Arabie Saoudite en parallèle avec le programme sur l’accélération de la mise en œuvre de l’Initiative Grande Muraille verte au Niger et le CS-GDT), la gestion durable de la biodiversité, des aires protégées et des zones cynégétiques ( engagement du Niger à rehausser significativement  la proportion des aires protégées par rapport au territoire national ( RNNG, Réserve de biodiversité de Timia), restaurer les aires protégées à travers surtout l’amélioration des habitats et la réintroduction des espèces (cas de gadabégi) et la modernisation et la professionnalisation de la gestion des zones cynégétiques  VS expérience s’appuyer sur l’expérience de l’Arabie Saoudite en la matière), le développement des stratégies efficaces pour assurer un approvisionnement régulier en eau des villes, des campagnes et du cheptel

Les échanges d’expériences, de renforcement des capacités techniques, matérielles et scientifiques des acteurs de la gestion durable des terres et de la biodiversité (relever le niveau d’utilisation des technologies innovantes en matière de suivi-évaluation des actions de GDT, de la biodiversité (Réserve royale et autres aires protégées) ont également été abordés par les deux ministres.

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Une vue des deux délégations

Colonel MAIZAMA Abdoulaye a enfin sollicité auprès du ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture du Royaume d’Arabie Saoudite un soutien à l’aboutissement du Projet de Réhabilitation des Terres Agrosylvopastorales pour la Résilience des Communautés qui a fait l’objet d’une étude de faisabilité avec le Fond Saoudien de Développement ainsi que le Projet dattier dans le cadre de la Grande Muraille Verte (BID, l’exploration des possibilités d’appui à la création d’une école des Eaux et Forêts au Niger et le développement d’une coopération universitaire pour partager les résultats de recherche et promouvoir l’innovation dans la lutte contre la dégradation des terres.

Le Ministre de l'eau, de l'environnement et de l’agriculture du royaume de l'Arabie Saoudite a remercié le Ministre MAIZAMA Abdoulaye pour sa visite et son engagement en faveur de l’initiative moyen orient, initiative verte de l'Arabie Saoudite 2020- 2100. Il l’a rassuré de son accord pour l'élaboration d’un mémorandum d'entente entre les deux ministères.

Il a également promis de plaider la cause du Niger auprès du fonds saoudien et la BID pour l’aboutissement du Projet de Réhabilitation des Terres Agrosylvopastorales pour la Résilience des Communautés ainsi que le Projet dattier dans le cadre de la Grande Muraille Verte (BID).

Peu après cet entretien, le Colonel MAIZAMA Abdoulaye a visité le pavillon de l'eau, de l'environnement et de l’agriculture du royaume de l'Arabie. La visite lui a permis de découvrir les richesses en biodiversité   animale, végétale, génétique et écosystémique de ce Royaume.

MAIZAMA Abdoulaye a enfin visité les pavillons des pays membres de l’AES notamment celui du Burkina Faso et du Mali.

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Le ministre MAIZAMA Abdoulaye aux pavillons du Mali et celui du Burkina Faso

Sur place le ministre les a remerciés pour leur collaboration avec le Niger dans le cadre du combat contre la sècheresse et la désertification dans les pays de l’AES et la recherche de la souveraineté nationale des trois pays.

Par ATTAOU Moutari

Responsable de Communication

 au cabinet du MHA/E

 

 

 

 

 

Lancement de la campagne nationale de l'empoissonnement des mares édition 2024 à Madarounfa

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Le Ministre de l'Hydraulique de l'Assainissement et de l'Environnement, Colonel MAIZAMA ABDOULAYE procédant au lancement de la campagne d’empoissonnement des mares Edition 2024 sur le Lac de Madarounfa en présence du Gouverneur de la Région de Maradi, le Contrôleur Général de Police ISSOUFOU MAMANE.

A l’entame de la cérémonie, le Préfet de Madarounfa et le Président de l’association nigérienne des pêcheurs se sont réjoui du choix porté à leur localité pour le lancement de la campagne nationale d’empoissonnement des mares. Ils ont ensuite saisi l’occasion pour remercier Son Excellence le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat et de Son Excellence Elhadj Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances pour tous les efforts contribuant au bonheur des populations nigériennes.

Dans son intervention le Directeur régional de l’environnement de Maradi, Colonel Salifou Papa Garba a expliqué que le Lac de Madarounfa est le plus grand plan d’eau de surface permanent de la région de Maradi. Il présente une forme irrégulière et occupe une superficie officielle de 524,32 hectares. Cette superficie varie entre 600 et 800 hectares avec une profondeur de 1,5 à 5 mètres selon les saisons. Il est alimenté par le Goulbin Maradi et le Goulbin Gabi qui l’approvisionnent en eau et en sédiments chaque année pendant la saison des pluies. Il est situé entre 13˚ 18’ 25’’ de l’attitude Nord et 07˚ 09’ 35’’ de longitude Est à 35km de la ville de Maradi. Il est inscrit site RAMSAR depuis le 18 Décembre 2019.

Le Directeur départemental de l’environnement de Madarounfa, le lieutenant-colonel Moussa Illiassou, a à son tour expliqué que plusieurs activités socio-économiques sont pratiquées autour du lac notamment la Pêche, l’Agriculture, l’Elevage, l’Exploitation PFNL et le Tourisme entre autres. S’agissant de la pêche, l’on enregistre une diversité d’espèces de Poisson (24 espèces), avec une production moyenne annuelle de 17.89 tonnes/an, et 6 villages pêcheurs (247 Pêcheurs).

Cependant le lac de Madarounfa est menacé par l’ensablement, en plus de l’epuisement du stock de poisson suite à l’assèchement du lac en 2023 et la digue filtrante réalisée sur le lit du Goulbi empêchant l’auto-empoissonnement naturel, l’envahissement par des plantes aquatiques, l’érosion du bassin versant, la coupe frauduleuse des arbres autour du lac, l’asséchement de  4/5 de sa superficie totale pendant plus de 40 jours en 2024(Mai-juin), la non alimentation du Lac cette année par les goulbi certaines années, le changement climatique (pluviométrie) et la forte pression des usagers.

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Une vue des officiels

Dans son allocution, le Gouverneur de la Région de Maradi, le Contrôleur Général de Police ISSOUFOU MAMANE, a soutenu que la production annuelle de poisson au Niger est en moyenne à 45 000 tonnes par an évaluée à plus de 45 milliards de francs CFA. Elle contribue de manière   appréciable à la lutte contre la pauvreté, à la croissance économique (4.6% du PIB) et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Il a ensuite soutenu que la mise en valeur de ces potentialités halieutiques permettrait de contribuer davantage à la création d’emplois et de revenus au Niger. Ainsi, pour mettre en valeur ses ressources, le Niger a élaboré en 2020 la Stratégie Nationale de Développement Durable de la Pêche (SNDDP) 2021-2035 et son Plan d’Action 2021-2025.

Dans son discours de lancement de la campagne, le Ministre de l'Hydraulique de l'Assainissement et de l'Environnement, Colonel MAIZAMA ABDOULAYE, a dit que le but de la campagne nationale d’empoissonnement des mares est l’amélioration des revenus des pêcheurs et tous les acteurs de la filière poisson à travers une diversification/densification des espèces de poisson dans les écosystèmes aquatiques nationaux et un accroissement de la production de poisson.

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Une vue des pêcheurs et autorités traditionnelles locales

Le ministre a ajouté que l’introduction de 6 espèces ( Guiwa, Bouka, Bali etc ) Kihi..totalisant 11900 individus, engendrera une production de 262 tonnes de poissons pour les deux cycles de pêche pour un montant de 262 000 000 f par an. En termes de permis pêche il est attendu des 247 pêcheurs recensés, une recette il est 2 470 000.

La présente cérémonie a dit le ministre, vise aussi à informer et sensibiliser les communautés sur l’importance de l’empoissonnement des mares dans le cadre de la souveraineté alimentaire et nutritionnel, à procéder à une démonstration des techniques d’empoissonnement sur le site de lancement officiel de la campagne et enfin à échanger avec la communauté des pêcheurs et des autres acteurs de la filière sur les enjeux de la préservation de l’environnement en général et des pêcheries en particulier.

Le Niger compte environ 410 000 ha de plans et cours d’eau valorisé à des fins d’exploitation halieutique. Ces écosystèmes aquatiques renferment une importante biodiversité ichtyologique composée de 112 espèces de poissons réparties dans 22 familles. En plus la production annuelle de poisson au Niger est, elle, en moyenne à 45 000 tonnes pour un chiffre d’affaires de plus de 45 milliards de francs CFA. La pêche contribue donc de façon significative à la lutte contre la pauvreté, à la croissance économique (4.6% du PIB) et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle a renchéri colonel MAIZAMA Abdoulaye.

Pour finir, le ministre MAIZAMA Abdoulaye a dit que le choix porté sur le Lac de Madarounfa pour le lancement de la campagne d’empoissonnement, a dit MAIZAMA ABDOULAYE, procède de trois objectifs. Il s’agit d’abord d’attirer l’attention des communautés nationale et internationale sur les conséquences du changement climatique, ensuite reconstituer le potentiel halieutique du lac par l’empoissonnement des espèces de la famille des cichlidae, des latidae, des bragidae et claridae qui jadis peuplaient ce dernier et enfin lancer un appel à l’action pour le sauvegarde du site Ramsar du lac de Madarounfa en particulier et de toutes les autres pêcheries et zones humides du Niger en général, en vue de la préservation de leur rôle écologique, leurs attributs et les services écosystémiques   qu’ils offrent aux différents exploitants.

                                                                                      ATTAOU Moutari RESCOM/CAB/MHA/E

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commission Régionale de l’Eau et de l’Assainissement de la région de Tahoua, 01/11/2024

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Plusieures allocution ont marqué la cérémonie d'ouverture dont celle du Gouverneur de la région de Tahoua et celle du directeur régionale de l'Hydraulique et de l'Assainissement de Tahoua.

Discours d’ouverture de Monsieur le Gouverneur de la Région de TAHOUA

Messieurs les Secrétaires Généraux de la Région de Tahoua ;

Monsieur le Préfet du Département de Tahoua ;

Monsieur l’Administrateur délégué de la Ville de Tahoua;

Monsieur l’Administrateur délégué de Tahoua I

 Madame l’Administratrice Déléguée de Tahoua II

Messieurs les Administrateurs Délégués des Communes ; 

Messieurs les Responsables des Forces de Défense et de Sécurité  de la région de Tahoua ;

Honorable Chef de Canton de Tahoua ;

Honorable Chef de groupement Peulh de Tahoua

Monsieur le Directeur régional de l’Hydraulique et de l’Assainissement de Tahoua ;

Mesdames et messieurs, chers participants,

Distingués invités ;

Permettez-moi tout d’abord de vous remercier pour votre présence à la présente cérémonie qui consacre l’ouverture de la 1ère session de la Commission Régionale de l’Eau et de l’Assainissement de Tahoua au titre de l’année 2024.

Permettez-moi aussi de souhaiter la chaleureuse bienvenue et un agréable séjour à Tahoua à toutes celles et tous ceux qui ont effectué le déplacement de Tahoua.

Organe consultatif, la Commission Régionale pour l’Eau et l’Assainissement réunit tous les acteurs et parties prenantes, les  sectoriels actifs dans le processus de mobilisation et de gestion des ressources en eau.

La présente session dont nous procédons à la cérémonie d’ouverture est placée sous le thème : « la prise en compte des effets du changement climatique dans la gestion et l’exploitation des ressources en eau au Niger ». 

Au thème central de cette année suivront deux autres sous- thèmes respectivement sur « l’organisation du SPE et la situation de la gestion déléguée dans la région de Tahoua » à l’adresse des administrateurs délégués nouvellement installés.

Le choix de ce thème est d’actualité car des récentes  études ont démontré que nos ressources subissent à l’instar des celles du monde de plus en plus les effets du changement climatique.

Parmi les impacts constatés, on peut citer, entre autres : une baisse des écoulements du fleuve Niger à Niamey ; une baisse du niveau des lacs et marres et autres plans d’eau ; une élévation de la température de l’eau qui entraînerait une baisse de la qualité des eaux de surface ; une augmentation de l’ampleur et la fréquence des inondations et un renforcement de l’évaporation, du fait de la hausse de la température.

Avec l’appui de ses partenaires, l’Etat du Niger a identifié plusieurs mesures d’adaptation et met en œuvre d’importantes initiatives en vue de réduire la vulnérabilité du secteur des ressources en eau face aux changements climatiques.

Parmi ces initiatives, on peut citer le Projet « Planification et Financement de l’Adaptation aux changements climatiques au Niger (PFAN) ».

Lancé en 2021 par le Secrétariat Exécutif du Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD), avec l’appui technique et financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), ce projet mène de nombreuses activités, dont la réalisation des forages d’adduction d’eau potable et maraîchers dans sept communes de trois régions du Niger identifiées comme étant les plus vulnérables aux changements climatiques dans le domaine des ressources en eau.

Les Communes Rurales de Takanamat, Kao, Tchinta et Abalak situées dans les Départements de Tahoua, Tchintabaraden et Abalak, Région de Tahoua, font partie de ces sept communes.

Je me réjouis que le Projet PFAN ait financé la tenue de la présente réunion de la CREA.

 

Mesdames et Messieurs

Comme il est de tradition, les sessions  des CREA  qui s’étendent sur deux jours sont des tribunes d’échanges et des cadres de concertation entre les différents acteurs impliqués dans la gestion et l’exploitation des ressources en eau en vue d’aboutir à des conclusions pour améliorer le sous-secteur de l’eau.

Au regard de la qualité des acteurs qui y prennent part, je ne doute pas un seul instant que cette réunion sera marquée par des discussions et des recommandations à la hauteur de nos attentes.

Je fonde l’espoir que chacune et chacun de vous apportera sa contribution afin que des solutions pertinentes soient proposées pour une meilleure gestion des ressources dans la Région de Tahoua en particulier et sur le plan national en général.

Avec à leur tête Son Excelle le Général Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat et Son Excellence Ali Mahamane Lamine Zène, Premier Ministre, les autorités nigériennes accordent un intérêt particulier aux questions de l’eau qui constituent un des piliers pour tout développement socio-économique.

Avant de terminer mon allocution, permettez-moi de remercier le Secrétariat Exécutif du CNEDD, à travers le Projet PFAN, ainsi que le PNUD et le FEM pour leur appui à la tenue de la présente session de la CREA et aux populations affectées par les effets des changements climatiques.

Tout en souhaitant pleins succès à vos travaux, je déclare ouverte la première session de la CREA de Tahoua au titre de l’année 2024.

Merci pour votre attention !

Discours d'ouverture du DRHA de Tahoua

Monsieur le Gouverneur de la région de Tahoua Président de la Commission Régionale de l’Eau et de l’Assainissement de la région de Tahoua,

Messieurs les Secrétaires Généraux du Gouvernorat de Tahoua ;

Monsieur le Préfet du département de Tahoua ;

Monsieur l’Administrateur Délégué de la Ville de Tahoua ;

Honorable Chef de canton de Tahoua ;

Honorable Chef de Groupement de peulh de Tahoua ;

Messieurs les Administrateurs Délégués des Communes de la région de Tahoua ; 

Messieurs les responsables des Forces de défense et de sécurité de la région de Tahoua ;

Messieurs les Directeurs régionaux, départementaux et  chefs services communaux

Mesdames et messieurs, chers participants ;

Distingués invités tout protocole respecté ;

Tout d’abord permettez-moi de saisir cette occasion pour vous souhaiter la chaleur et cordiale bienvenue et d’adresser mes vifs remerciements à toutes et à tous pour avoir honorer de votre présence la présente session de la CREA de la région de Tahoua.

J’exprime également mes sincères remerciements et ma profonde gratitude à l’endroit du PFAN « projet Planification et Financement de l’Adaptation au Niger pour avoir financé cet important évènement.  

Aussi, il me plait de rappeler que  désormais les sessions des CREA se dérouleront sur deux jours conformément aux recommandations issues de la 9ème session ordinaire de la Commission Nationale de l’Eau et l’Assainissement CNEA) en 2022.

Le thème retenu pour la 1ère session la CREA de la région de Tahoua cette année, est la prise en compte du changement climatique dans la gestion et l’exploitation des ressources en eau au Niger ».

Ce thème, comme vous le savez est vivement d’actualité car les ressources du monde entier sont impactées par les effets du changement climatique surtout avec les phénomènes extrêmes observés çà et là à savoir les hausses des températures, les inondations, la baisse de niveau des écoulements du fleuve pour ne citer cela.

A ce thème central, la DRHA a bien voulu consacrer la 2ème journée de la CREA sur l’organisation du SPE et la situation de la gestion déléguée de la région.

Au vu de la qualité des participants, nous osons espérer que les objectifs visés par la présente session seront atteints, les attentes des participants seront satisfaites et  également d’importantes recommandations sortiront de nos assisses.

Sur ce, je termine mon propos en souhaitant plein succès à nos travaux.

Merci pour votre attention !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

OUVERTURE DE LA 8ème REUNION DU GROUPE DE TRAVAIL CONJOINT DES EXPERTS DES PAYS MEMBRES DE LA COMMISSION CLIMAT POUR LA RÉGION DU SAHEL (CCRS)

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OUVERTURE DE LA 8ème REUNION DU GROUPE DE TRAVAIL CONJOINT DES EXPERTS DES PAYS MEMBRES DE LA COMMISSION CLIMAT POUR LA RÉGION DU SAHEL (CCRS)

Le Ministre de l’hydraulique de l’assainissement et de l’environnement, Colonel MAIZAMA Abdoulaye a présidé ce matin, à l’Hôtel BRAVIA, la cérémonie d’ouverture de la Huitième réunion du Groupe de Travail Conjoint des experts des pays membres de la Commission Climat pour la Région du Sahel CCRS.
 
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La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence des membres du CNSP, du Gouverneur de la région de la région de Niamey, de l’Administrateur Délégué de la ville de Niamey, des experts de pays membres du CCRS, des représentantes du PAM et du PNUD et des responsables du MHA/E.
 
Au cours de leur réunion, les participants auront à  examiner et valider une série d’études stratégiques relatives à la révision du Plan d’Investissement Climat pour la Région du Sahel (PIC-RS), à l’opérationnalisation du Fonds Climat pour la Résilience du Sahel ainsi qu’au fonctionnement cohérent de cette institution. 
 
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La Commission Climat pour la Région du Sahel CCRS regroupe 17 pays africains de la bande Sahélienne que sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap-Vert, la Côte d’Ivoire, le Djibouti, l’Erythrée, l’Ethiopie, la Gambie, la Guinée, la Mauritanie, le Niger, le Nigéria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad.
 
Pour rappel, la CCRS est une concrétisation de la volonté des Chefs d’Etat et de gouvernement africain pour la mise en œuvre de l’Accord de Paris sur le changement climatique.

 

 

 

 

 

Entretien avec le colonel Zoumari Salifou, Directeur National de la Faune de la Chasse et des Aires protégées (DFC/AP) au Ministère de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement

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  • Quelle est la situation de la faune au Niger?

Le Niger recèle d’importantes ressources fauniques qui fait de lui l’un des réservoirs de la biodiversité en Afrique. L’essentiel de cette faune se retrouve dans trois grands biomes notamment :

-Le biome soudanien dans lequel se trouvent le Parc national W(PNW), la Réserve Totale de Faune de Tamou (RTFT), la Réserve Partielle de Faune de Dosso (RPFD), la Réserve Nationale Naturelle de Kandaji (RNNK), et la zone girafe ;

C’est le domaine des grands mammifères notamment : l’éléphant, la girafe, l’hippopotame, le buffle, le bubale, le damalisque, l’hippotrague, les cobes, le lion, l’hyène, le phacochère, le lamantin etc.

-Le biome sahélo saharien avec la Réserve Totale de Faune de Gadabéji ; on y retrouve la girafe, la gazelle dorcas, la gazelle rufifrons, le chacal, le singe patas, le lièvre du cap, l’écureuil fouisseur mais aussi une grande diversité aviaire dont l’autruche à cou rouge, les oiseaux d’eau migrateurs et les vautours.

-Le biome Saharien  ou désertique où se trouvent la Réserve Nationale Naturelle de l’Air et du Ténéré (RNNAT) et la Réserve Nationale Naturelle de Termit Tin toumma (RNNTT).

C’est la zone de gazelles dama, la gazelle dorcas, le mouflon à manchette, le babouin, le patas, l’Addax; l’avifaune est représentée par l’autruche à cou rouge, l’outarde arabe et les vautours.

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Le Ministre de l’Environnement, Colonel MAIZAMA Abdoulaye et le Gouverneur de la région de Maradi, le contrôleur Général de la Police Mamane Issoufou, contemplant un troupeau des girafes sur la Réserve de Biosphère de Gadabédji

 2- Quelles sont les principales menaces qui pèsent sur ces espèces ?

Les principales menaces qui pèsent sur ces espèces sont : le braconnage, la fragmentation et la dégradation continue des habitats, la variabilité et changements climatiques, les feux sauvages, la surpêche, l’avancée du front agricole, l’insécurité et l’orpaillage etc. 

 

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Un couple de chacals à flacs rayés dans la RBG

3- Parmi ces espèces, quelles sont celles qui sont en voie de disparition ?

De manière générale, il est observé de plus en plus la disparition de plusieurs espèces surtout de la faune mammalienne, nous pouvons citer : l’Addax, la Gazelle dama, le Guépard, le lion, le léopard, etc. Parmi la classe des oiseaux toutes les espèces de vautours ont tendance à disparaitre sous les pressions anthropiques.

Certaines espèces de la faune ont disparu et sont considérées comme éteintes à l’état sauvage. Il s’agit de l’autruche à cou rouge pour les oiseaux et de l’oryx pour les mammifères.

 

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Un groupe de singes Patas s’abreuvant à la fontaine du Poste de Filio

4- Quels efforts sont actuellement déployés pour préserver ces espèces ?

Sur le plan national, le Ministère en charge des Aires protégées déploie des efforts considérables à travers la création des aires protégées et l’inscription des Zones Humides comme site Ramsar d’importance internationale. En outre le Ministère assure la dotation aux unités de gestion en moyens humains, matériels et financiers nécessaire pour la préservation et la conservation de la biodiversité en général et celle des ressources fauniques en particulier.

Sur le plan international notre pays a signé et ratifié plusieurs conventions et accords internationaux, parmi lesquelles (i) la Convention sur la Diversité Biologique (CDB) qui vise tous les niveaux de la biodiversité, (ii) la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction (CITES), (iii) la Convention sur la conservation des espèces migratrices (CMS), (iv) la Convention sur les zones humides (Convention Ramsar) et (v) la Convention sur la Lutte contre la Désertification (CLCD).

Les multiples efforts consentis par le Niger lui ont permis de conserver l’Addax et la Gazelle dama à l’état sauvage, ainsi que les dernières girafes d’Afrique de l’Ouest. Ces efforts doivent être poursuivis à travers une synergie d’actions en étroite collaboration avec tous les acteurs concernés. L’administration de tutelle reste l’acteur majeur, avec l’appui des communautés locales, du secteur privé et des ONG.

 

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Les autruches introduites de la Reserve de Gadabeji

5- Comment les changements climatiques affectent-ils ces animaux ?

Le changement et variabilité climatique affectent négativement les espèces fauniques. Cela se traduit notamment par : la fragmentation des habitats, la perturbation des régimes hydriques (assèchement précoce des mares), la mauvaise répartition dans le temps et dans l’espace de la pluviométrie avec son corollaire d’inondations qui occasionne des mortalités considérables de la faune (cas des girafes de Gadabédji cette année) la dégradation continue des écosystèmes et l’amenuisement des ressources alimentaires pour la faune, l’émergence de certaines maladies (zoonoses). On y assiste également à un changement d’aire de répartition pour certaines espèces à travers des migrations et des mises bas précoces.

6- Quel est l'intérêt pour la population de préserver la faune forestière ?

Les ressources fauniques présentent un intérêt pour la population aussi bien sur le plan culturel, éducatif que socioéconomique. En effet la faune sauvage est omniprésente dans la culture des communautés riveraines des aires protégées (usage médicinale magico-religieux, croyance totémique). La présence de la faune procure des avantages considérables aux communautés à travers les revenus monétaires générés par le tourisme (création d’emplois) mais aussi les retombées de la conservation notamment les investissements multiples et multiformes réalisés par l’Etat et ses partenaires qui contribuent à l’amélioration des conditions de vie et d’existence des populations.

7- Comment le grand public peut-il aider à la préservation de ces animaux en voie de disparition ?

Par la participation volontaire et désintéressée aux efforts de conservation de ces espèces à travers une prise de conscience collective de l’importance et de l’irremplaçabilité de ces ressources ainsi que de l’impérieuse nécessité de sa préservation. Dans certaines mesures l’engagement du grand public autour des programmes de reproduction en Captivité (élevage non conventionnel de la faune sauvage) peut également aider à la préservation des espèces en voie de disparition

8-Quel sort est réservé à cette partie de la faune si la situation ne change pas ?

La plupart de ces espèces sont classées en danger ou en danger critique d’extinction par la liste rouge de l’UICN. Donc si la situation ne change pas, elles risquent de disparaitre. Cependant, une telle situation ne saurait se produire au vu des efforts qui sont consentis par l’état et ses partenaires.

                                                                                                  Réalisation Rahila Tagou

                                                                                       Facilitation : ATTAOU Moutari

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Colonel MAIZAMA Abdoulaye s’entretient avec le Directeur Général Adjoint de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA).

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Le Colonel MAIZAMA Abdoulaye s’entretient avec le Directeur Général Adjoint de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA).

Le Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, Colonel MAIZAMA Abdoulaye a reçu en audience le Directeur Général Adjoint de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), en charge de la coopération technique, Monsieur HUA Liu, qui séjourne au Niger, pour l’inauguration de l’Accélérateur Linéaire (LINAC, au Centre National de Lutte contre le Cancer (CNLC)

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Le ministre MAIZAMA Abdoulaye et Monsieur HUA Liu lors de l’entretien

les échanges entre le ministre de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement, Colonel MAIZAMA Abdoulaye Monsieur et HUA Liu, ont porté sur la création d’un Laboratoire National de Contrôle de la Qualité et Pollution des Eaux (LNCQPE) à Niamey et sept (7) autres en régions, dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de la Plateforme Intégrée pour la Sécurité de l’Eau au Niger (PISEN), afin de garantir aux populations l’accès à une eau potable.

Le ministre a d’abord remercié le Directeur Général Adjoint de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), pour le soutien technique que son institution apporte au Niger dans plusieurs domaines, avant de rappeler que depuis le 6 mai 2023, son ministère a sollicité l’assistance technique de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), pour la mise à disposition de son expertise dans l’étude de faisabilité technique et financière pour la réalisation de ces laboratoires.

En effet dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de la Plateforme Intégrée pour la Sécurité de l’Eau au Niger (PISEN), financé par la Banque Mondiale, le Ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement a prévu la création des laboratoires de contrôle de la qualité et pollution des eaux (LNCQPE). Ces laboratoires auront pour mission essentielle de contrôler la qualité des ressources en eau ainsi que la qualité de l’eau potable distribuée. Ils interviendront aussi dans l’assainissement et la protection de l’environnement en veillant au respect de la réglementation en vigueur portant fixation des valeurs limites spécifiques de rejet domestique et la qualité des eaux usées.

Pour accomplir cette mission, ces laboratoires disposeront d’outils performants d’analyses et de contrôles, dont la fiabilité est assurée par des systèmes d’assurance de la qualité des analyses.

Le Directeur Général Adjoint de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), en charge la coopération technique, a rassuré le ministre MAIZAMA Abdoulaye que l’AIEA est à pied d’œuvre pour la finalisation du projet de protocole d’accord proposé par la Banque Mondiale d’ici fin 2024, qui permettra de débloquer les ressources essentielles et de bénéficier de l'expertise technique nécessaire à la réalisation des objectifs ambitieux du PISEN. « Notre soutien pour le Niger dans ce processus est nécessaire. En plus nous allons renforcer notre intervention dans la recherche de l’eau souterraine et de surface et le renforcement des capacités », a dit Monsieur HUA Liu.

Cette rencontre s’est déroulée en présence de la Présidente de la Haute Autorité Nigérienne à l'Energie Atomique (HANEA), des Directeurs Généraux de l’hydraulique, du Bureau National d’Evaluation Environnementale (BNE) et de l’expert Eau du PISEN.

ATTAOU Moutari

RESOM/ CAB/ MHA/E

 

 

 

 

 

 

 

 

MESSAGE DU COLONEL MAIZAMA ABDOULAYE, MINISTRE DE L’HYDRAULIQUE, DE L’ASSAINISSEMENT ET DE L’ENVIRONNEMENT, A L’OCCASION DE LA JOURNEE MONDIALE DU LAVAGE DES MAINS AU SAVON

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Mes chers concitoyens,

C’est un agréable plaisir pour moi, de m’adresser à vous, en cette occasion solennelle, consacrée à la célébration de la Journée Mondiale du lavage des mains au savon, dont l’objectif premier est de donner suite aux appels de la communauté internationale, en faveur de l’amélioration des pratiques d’hygiène et d’assainissement.

La pratique du lavage des mains au savon constitue en effet, un important centre d’intérêt pour les Etats et les partenaires au développement, à tel enseigne que tous les 15 octobre lui ont été dédiées par l’Organisation des Nations Unies, depuis 2008. Un geste simple, efficace et économique pour prévenir les maladies et sauver des vies.

Quoi de plus normal, quand on sait que 88% des décès attribués aux maladies diarrhéiques par exemple, sont dus à l’absence d’assainissement, à l’insuffisance des pratiques d’hygiène et à la consommation de l’eau insalubre et que les mains constituent le principal véhicule de transmission des germes de ces maladies.  

Aussi, de nombreuses études et expériences ont établi que « le lavage des mains au savon » constitue un des moyens les plus efficaces et rentables pour prévenir les maladies responsables de la majorité des décès des enfants, plus particulièrement.

Selon l’UNICEF, cette pratique simple, au demeurant, pourrait permettre de sauver plus d’un demi-million d’enfants chaque année, rien qu’en Afrique de l’ouest et du centre. Aussi, selon une étude de la banque mondiale en 2012 le Niger perd chaque année environ 75 milliards de FCFA par manque des pratiques d’hygiène et d’assainissement appropriées.

Mesdames et Messieurs,

Pour commémorer la journée de lavage des mains au savon, le thème retenu cette année au plan mondial, est je cite : « Pourquoi est-il toujours important d’avoir des mains propres ? »

Le choix de ce thème se justifie par le fait que, laver les mains au savon, n’est pas encore totalement ancré dans les habitudes de la plupart des communautés. Ce constat est hélas vrai pour les populations nigériennes. Les mains propres restent une arme fondamentale contre la propagation des infections, des maladies et des germes nocifs. Nous devrons donc faire du « lavage des mains au savon » une pratique qui contribue à de meilleurs résultats en matière de santé dans nos ménages, nos écoles, nos formations sanitaires ou lieux publics et dans nos interactions quotidiennes pour un Niger plus sûr pour tous.

C’est pourquoi, SE le Général Abdourahamane TIANI Président du  Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat et le Premier Ministre Ali Mahamane Zeine, accordent un cachet particulier aux actions d’éducation en matière d’hygiène et d’assainissement qui sont conduites. Cette année la journée sera commémorée autour des actions suivantes :

  • la conduite des actions de sensibilisation aux moyens des médias nationaux à l’endroit de la population
  • la sensibilisation et la donation de kits d’hygiène de lavage de mains et en matériels aux femmes victimes de fistules obstétricales
  • la célébration de la journée dans une école de Dosso et sa dotation en kits d’hygiène et d’assainissement y compris des dispositifs de lavage. La journée sera en outre consacrée à la sensibilisation de la jeunesse à travers des sketchs ; des chants et des séances de démonstration de lavage des mains au savon
  • La mise en place systématique des équipements de lavage des mains à l’occasion de la construction de chaque infrastructure d’assainissement.

Mesdames et Messieurs,

Depuis les éditions précédentes et l’avènement du covid 19 qui ont été des éléments d’intensification, nombreux de nos concitoyens se lavent de plus en plus les mains avec du savon. Toutefois, des actions importantes doivent être poursuivies afin de créer un environnement favorable systématisant le lavage des mains au savon au sein de la quasi-totalité des populations nigériennes.

Mesdames et Messieurs,

Avant de terminer mon allocution, je voudrai lancer un appel aux autorités administratives et coutumières, les leaders religieux ainsi que les organisations de la société civile pour leur pleine et entière implication dans les actions d’information et de sensibilisation des populations sur les bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement.

C’est également le lieu de remercier très sincèrement les partenaires techniques et financiers qui accompagnent sans relâche nos efforts dans le secteur de l’eau, de l’Hygiène et de l’assainissement.  

Vive le Niger

Je vous remercie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

AGADEZ: Le Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de l'Environnement Colonel MAIZAMA Abdoulaye procède au lancement officiel de la campagne nationale de lutte contre les feux de brousse.

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Le Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de l'Environnement Colonel MAIZAMA Abdoulaye procède au lancement officiel de la campagne nationale de lutte contre les feux de brousse.
 
Le Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de l'Environnement Colonel MAIZAMA Abdoulaye séjourne à Agadez depuis le mardi 1er  octobre 2024, dans le cadre du lancement officiel de la campagne nationale de lutte contre les feux de brousse.  
 
Arrivé à Agadez, le mardi 1er Octobre 2024 vers 14h 00 heure locale, le Ministre MAIZAMA Abdoulaye et la délégation qui l'accompagne ont été accueillis à l'entrée de la ville d'Agadez par le Gouverneur de ladite région, le Général de brigade Issa Boulama, le sultan de l'Air et les différents responsables régionaux.
 
Le Ministre est accompagné dans ce déplacement du SGA Colonel Makadassou ALASSANE, des Directeurs Généraux (Environnement et Eaux et Forêts, SPEN, NDE, et Protection Civile), du ConseillerTechniqie Monsieur Chaibou Tankari, du Coordonnateur du PGIP et d'autres responsables et cadres du MHA/E.
 
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 Cérémonie de lancement officiel de la campagne.
 
Le mercredi 02 Octobre 2024, le Ministre MAIZAMA Abdoulaye a procédé au lancement officiel de la campagne nationale de lutte contre les feux de brousse, dans le village de Mazababou, situé dans la commune d’Ingal.
 
Outre le Gouverneur de la région d’Agadez, la cérémonie de lancement a enregistré la participation des Préfets d’Ingal, d’Abalak, d’Aderbissinat, de Belbédji et de Bermo, de l’Administrateur Délégué de la Commune d’Ingal, de l’Honorable Sultan de l’Aïr, des chefs des Groupements Peuls et Touareg, des cadres des services techniques centraux, régionaux, départementaux et communaux, des responsables des Forces de Défenses et de Sécurités, des représentants des projets et programmes, ONGs et Associations de Développement, les populations de Mazababou et des villages et campements environnants.
 
Le Préfet et l'administrateur délégué d'Ingal ont au cours de leurs interventions remercié le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie ( CNSP), pour le choix porté sur leur commune qui est à vocation pastorale pour le lancement de la dite campagne. 
 
Le Gouverneur d'Agadez, Issa Boulama, a quant à lui soutenu que les feux de brousse sont devenus un phénomène récurrent et qui occasionne des pertes en vies humaines et animales et constitue une menace pour la biodiversité, d'où la nécessité de les combattre. 
 
Dans son adresse de lancement, le Colonel MAIZAMA Abdoulaye a d’abord transmis les salutations fraternelles et les encouragements de Son Excellence le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat et de Son Excellence Elhadj Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances.
 
Il a ensuite expliqué que le Niger a bénéficié d’une pluviométrie exceptionnelle cette année et il faut remonter à plusieurs décennies pour trouver des niveaux de hauteurs de pluies à peu près comparables.  
 
« S’agissant des pâturages, j’ai pu constater par moi-même sur tout le long de notre trajet d’Agadez à Mazababou que la production est à la hauteur des attentes de nos agropasteurs. Ce constat est corroboré par les rapports des services techniques de l’élevage qui font ressortir un rendement dans cette zone de l’ordre de 450kgMs/Ha contre 222kgMs/Ha en 2023 et 332kgMs/Ha en 2022. Globalement, la production de fourrage est encore plus prometteuse, dans certaines zones de notre pays y compris dans la région d’Agadez » a-t-il dit.
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En se référant aux statistiques tenues par les différents services techniques de l’environnement, le Colonel MAIZAMA Abdoulaye a présenté le tableau sur les feux de brousse au Niger.
 
C’est ainsi qu’il a été enregistré 253 cas en 2021, 85 cas en 2022 et 112 cas en 2023, ayant brulé respectivement 577 554 ha, 631 705 ha et 187 084 ha de pâturage. C’est en moyenne 150 cas de feux de brousse qui sont enregistrés chaque année anéantissant en moyenne 465 448 ha de pâturage. 
 
Le Ministre a ensuite ajouté que le rapport du forum national sur la gestion des feux de brousse fait ressortir que 48% des occurrences sont dues aux feux de cuisine non ou mal éteints, 15% au mégots de cigarettes, 5% au feu de récolte du miel et les activités liées à la chasse, à peu près 1% par les voleurs de petit bétail pour faire perdre leurs traces, 1% suite à l’usage des feux pour la protection contre les animaux sauvages et environ 30% de causes non encore déterminées. Ce qui permet de conclure que les causes majeures des feux de brousse, sont d’origine anthropiques autrement dit provoqués par l’homme de façon volontaire ou non.
 
Le Ministre a devant cette situation peu enviable, invité l’ensemble des acteurs à l’action à travers une grande mobilisation pour la préservation des pâturages, de la biodiversité, des biens matériels et des vies humaines.
Il a ensuite fait plusieurs propositions pour circonscrire le phénomène des feux de brousse. Il s’agit premièrement d’entreprendre une vaste campagne d’information et de sensibilisation en s’appuyant sur la méthode du porte à porte, le réseau des médias audio-visuels y compris, évidemment les radios communautaires, les réseaux sociaux et la presse écrite.
Deuxièmement de procéder, à compter de cette date à l’ouverture des bandes pare feux. La cible annuelle à ce niveau est de 25.000 Kml de bandes pare feux ouverts, prioritairement dans la zone de récurrence des feux de brousse.
Troisièmement, s’abstenir de toute exportation de la paille et enfin quatrièmement mettre en place, partout où de besoin un dispositif d’alerte précoce sur les cas de survenance des feux de brousse afin d’engager sans attendre la lutte active qui consiste à éteindre le feu.
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Pour finir, le Ministre Colonel MAIZAMA Abdoulaye a invité les populations d'Ingal et environs à la solidarité et l'unité, conditions  indispensables pour l'indépendance et la souveraineté nationale. Il a appelé toutes les parties prenantes à savoir les autorités administratives, locales et coutumières, les techniciens de terrain, les partenaires au développement les populations rurales notamment les pasteurs, les transhumants, les agro-éleveurs et les agriculteurs, à s’impliquer davantage dans la gestion des feux à travers une mutualisation des efforts en vue d’y faire face avec efficacité et célérité.
 
ATTAOU Moutari 
Responsable de Communication au cabinet MHA/E

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

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Mission d'explication de la lettre de mission Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et Environnement

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