Colonel MAIZAMA Abdoulaye visite le site de la fête nationale de l’arbre, édition 2024.

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Le samedi 22 juin 2024, le ministre de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement, colonel MAIZAMA Abdoulaye a entrepris une visite dans la Forêt classée de Guesselbodi, site réservé pour la fête nationale de l’arbre édition 2024. L’objectif de la présente visite est de s’enquérir du niveau des préparatifs sur le site et apporter des correctifs si nécessaire. Le ministre est accompagné dans ce déplacement, du Gouverneur de la région de Tillabéry, de la Préfète de Kollo, des directeurs généraux et centraux, de l’Inspecteur General des Services et des conseillers techniques de son département ministériel.

 

Située dans la commune de N’Dounga, département de Kollo, région de Tillaberi, la forêt classée de Guesselbodi est située à une dizaine de kilomètres de Niamey.

Elle couvre une superficie de 5 400 hectares. Elle représente un site important de conservation de la biodiversité où différentes espèces fauniques et végétales notamment des petits carnivores tels que le chat sauvage, des espèces de rongeurs (ecureuil fouisseur, lièvre…), plusieurs espèces d’oiseaux (tourterelles, petite outarde, pintade, perdrix, des espèces de reptiles (varans, serpent...), des bosquets à dominance de combrétacées. Ces ressources fauniques associées à une diversité d’habitats constituent une valeur importante à pérenniser au profit des générations actuelles et futures.

C’est dans cette perspective et aussi pour démontrer sa forte volonté de réhabiliter et de valoriser cette forêt classée, que le ministre de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement, envisage d’y organiser la fête nationale de l’Arbre édition 2024. Ceci dans un contexte des pressions diverses sur la forêt avec a pour but de donner à la forêt toutes ses lettres de noblesse afin de contrecarrer les pressions qu’elle subit.

Les menaces sur la forêt de Guesselbodi sont principalement la forte avancée du front agricole partout où le sol se prête pour la mise en cultures, la coupe abusive du bois vert, un empiétement pour causes d’habitations des villages et hameaux riverains, l’installation des campements des éleveurs avec tendance de sédentarisation et mise en cultures, l’ouverture de carrières sauvages et enfin les lotissements illégaux avec installation des bornes.

A l’heure actuelle la forêt classée de Guesselbodi est contiguë à 17 villages et hameaux dont 13 de la Commune de N’Dounga et 4 de la commune de Liboré, avec une population estimée à environ 13 500 habitants, en 2011.

Sur le site le ministre MAIZAMA Abdoulaye a constaté que les préparatifs avancent sans encombre. Il a tout de même instruit les techniciens de son ministère pour que tout soit prêt avant la date buttoir. Il a mis un accent particulier pour le renforcement de la sécurité sur le site.

 

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Le ministre MAIZAMA Abdoulaye et le Gouverneur de la région de Tillabéry MAINA Boukar, sur le site de la fête nationale de l’arbre édition 2024

La protection de la forêt de Guesselbodi est assurée par la direction départementale en charge de l’Environnement de Kollo à travers le service communal de N’Dounga et le service départemental de la protection de la nature avec pour mission de veiller sur la forêt contre toute forme d’aliénation de ses ressources biophysiques.

Des missions de patrouilles sont organisées sur la base d’informations préalablement reçues auprès des indicateurs locaux.

Pour le ministère en charge de l’environnement, la forêt classée doit être un centre d’intérêt grandissant pour la conservation de ses ressources en lien avec le développement local. En effet elle représente la seule forêt naturelle péri-urbaine de dimension significative (près de 5000 ha) pour la ville de Niamey, après que celle de l’aéroport ait été pratiquement engloutie par la ville.

A cet égard elle apparait, une fois réhabilitée, comme un des plus grands poumons naturels de la ville de Niamey. Elle constitue aussi une aire de parcours pour l’élevage péri-urbain.

C’est dans cette perspective que le ministère en charge de l’Environnement envisage de la mettre en exergue pour abriter les cérémonies de plantations d’arbres dans le cadre de la commémoration de la fête de l’Indépendance, Edition 2024.

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Une vue aérienne du site de plantations d’arbres, édition 2024

Ceci aura pour mérite de contribuer à dissuader les velléités d’accaparement de ce joyau et lui permettre de jouer pleinement son rôle pour le bonheur des générations actuelles et futures.

La fête nationale de l’arbre édition 2024, est placée sous le haut patronage du Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat, le Général de brigade Abdourahamane Tiani, qui accorde une attention particulière aux volets hydraulique, assainissement et environnement, mais également les sujets en lien avec le changement climatique au Niger.

                                                                                                                                    ATTAOU Moutari

RESCOM/ MHA/E

 

 

 

 

Colonel MAIZAMA Abdoulaye échange avec délégation des Nations Unies sur les trois secteurs

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Le Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, Colonel MAIZAMA Abdoulaye a reçu en audience une délégation des Nations Unies conduite par Monsieur Abdoulaye Mar Dieye, coordonnateur des Nations Unies pour le Sahel. Les échanges ont porté sur les projets et programmes dans les secteurs de l’eau, de l’assainissement et de l’environnement. La rencontre s’est tenue en présence du secrétaire général, de l’inspecteur général des services, des directeurs généraux et les conseillers techniques du Ministre.

En recevant la délégation onusienne ce matin, le ministre MAIZAMA Abdoulaye, s’est d’abord réjouit de la reprise de la coopération entre les Nations Unies et le Niger en général dans les secteurs de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement en particulier. Cette session est la continuation de la rencontre avec le Premier Ministre Ali Mahaman Lamine Zeine pour présenter le programme de résilience de la patrie dans les trois secteurs sous notre responsabilité a-t-il soutenu.

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Le ministre et la délégation des Nations Unies

Colonel MAIZAMA Abdoulaye a ensuite évoqué les appuis des Nations Unies volet par volet pour s’en félicité et a par ailleurs sollicité l’accompagnement des différents organes des Nations Unies, pour la mise ne œuvre des priorités de son département ministériel dans le cadre du programme de résilience de la patrie.

Pour le chef de mission de la délégation du système des nations Unies, le choix du Niger n’est pas fortuit. Il représente un modèle de résilience en matière de changement climatique. « Nous sommes venus pour vous écouter, pour voir comment vous aider dans les trois secteurs, puisque le Niger constitue l’exemple de résilience communautaire et nous voulons porter à l’échelle cette expérience » a dit Monsieur Abdoulaye Mar Dieye.

Le partenariat entre le système des Nations Unies et le l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement dans domaine de l’environnement s’exécute essentiellement à travers le quatre agences à savoir le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO), le Programme Alimentaire Mondial (PAM), et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).

Dans le secteur de l’hydraulique et du cadre de vie, les structures onusiennes partenaires du Niger sont les Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM) et le CICR.

                                                                                                             ATTAOU Moutari

                                                                                                                    RESCOM / MHA/E

 

 

Allocution du Colonel ABOULAYE MAIZAMA, Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement

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Allocution du Colonel ABOULAYE MAIZAMA,

Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement à l’occasion de la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement

 

Mesdames, Messieurs,

Chers Compatriotes,

Nous nous joignons, ce jour Mercredi 5 juin 2024, à la communauté internationale dans la célébration de la Journée Mondiale de l’Environnement. Comme vous le savez, Cette journée, instituée en 1972 par l’Organisation des Nations Unies, est devenue une plate-forme mondiale facilitant la sensibilisation et la prise d’initiatives pour répondre aux défis urgents du moment.

Le thème de cette année est : « la restauration des terres, la désertification et la résilience à la sécheresse » sous le slogan « Nos terres. Notre avenir. Nous sommes la Génération Restauration ». Il souligne l’ampleur du défi environnemental actuel et encourage tout le monde à participer aux efforts de protection et de restauration de la Terre.

Ce thème nous rappelle, fort opportunément, que les questions de préservation de l’environnement en général et de lutte contre la désertification en particulier doivent nous amener à une prise de conscience collective en vue de l’adoption de mesures adéquates susceptibles d’endiguer efficacement la dégradation continue des terres et des eaux.

La célébration de cette journée intervient dans un contexte marqué par l’adoption, par l’Assemblée Générale des Nations Unies, de la Décennie pour la Restauration des Écosystèmes 2021-2030. Notre pays, le Niger, faisant de la préservation et de la restauration des bases productives, l’une de ses priorités, a adhéré à l’Initiative africaine de restauration des paysages forestiers, avec un engagement à restaurer 3,2 millions d’hectares d’ici à 2030 en réponse aux pertes annuelles d’environ 100 000 ha des terres.

Mes chers concitoyens et concitoyennes,

Au Niger l’impact du changement climatique et des activités anthropiques sur les terres se traduit par une forte dégradation des ressources naturelles, entraînant un envasement des bassins fertiles et des infrastructures, un déficit céréalier et une réduction des surfaces forestières et pastorales.

En vue d’inverser les tendances, le Niger avec l’appui de ses partenaires techniques et financiers, a pris d’importantes mesures proactives pour adopter une approche participative et inclusive pour la restauration des terres et l’accès et le partage équitable aux ressources naturelles.

C’est tout le fondement de la lettre de mission à moi confiée par Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), Chef de l’Etat sous la conduite de Son Excellence Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier Ministre, Chef du Gouvernement. 

Aussi, faut-il le rappeler, ma lettre de mission est structurée dans le domaine de l’environnement  autour des actions suivantes :  

  • L’élaboration d’un Programme de Restauration et de préservation des bases productives sur la base d’une cartographie complète des sols dégradés en vue de l’amélioration de la productivité des systèmes agrosylvopastoraux et halieutiques ;
  • L’accélération de la mise en œuvre du Programme de l’initiative de la Grande Muraille Verte et  ; 
  • L’appui aux initiatives locales de promotion de l’agroforesterie et la Régénération Naturelle assistée afin de contrer l’avancée du phénomène de la désertification.

Mesdames et Messieurs,

La commémoration de la Journée Mondiale de l’Environnement m’offre l’occasion de lancer un appel, à l’ensemble des acteurs concernés, à appuyer la mise à l’échelle des techniques et technologies ayant montré une efficacité prouvée et confirmée dans la lutte contre la dégradation des terres et des eaux.

Je saisis cette opportunité pour réitérer nos remerciements à tous nos partenaires techniques et financiers et solliciter de leur part le renforcement de leur soutien en faveur de la mise en œuvre des actions de gestion durable des terres et de restauration des écosystèmes, condition essentielle à l’amélioration durable de la sécurité alimentaire dans notre pays. 

Aussi, dans cette perspective, je puis vous assurer de la disponibilité  de nos services compétents à œuvrer avec tous les acteurs pour renforcer l’environnement juridique, les outils et mécanismes de gestion durable des terres pour des actions plus impactantes.

Mes chers concitoyens

J’ai l’intime conviction que mon département ministériel peut compter sur tous les nigériens, dans cette nouvelle ère d’affirmation de notre souveraineté que nous offre les opportunités du 26 juillet, pour qu’ensemble nous adoptions des comportements et des attitudes favorables à la préservation de l’environnement et des bases productives gage d’une sécuritaire alimentaire et d’un développement harmonieux durable que nous voulons pour le Niger.

C’est le lieu de rendre un vibrant hommage pour tous ceux qui œuvrent, à la restauration de nos écosystèmes dégradés à travers un développement harmonieux et un environnement sain. Les écosystèmes soutiennent toute la vie sur Terre. Plus nos écosystèmes sont sains, plus la planète, et ses habitants, restent en bonne santé.

Avant de mettre un terme à mon allocution, je voudrais inviter chaque citoyen et chaque citoyenne à jouer sa partition pour aider à gagner ce pari de restauration des terres pour la protection et la renaissance des écosystèmes dans notre pays essentiel pour atteindre les Objectifs de Développement Durable. Je plaide enfin pour la naissance d’un nouveau type de nigérien pour et dans un nouveau Niger.  Ce pari est à notre portée. 

 

Vive la Coopération Internationale

Vive le Niger

Je vous remercie de votre attention.

 

 

Mission du Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de l'Environnement dans la région de Maradi.

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Le ministre MAIZAMA recevant les explications du DG de la SPEN Niandou Mounkaila sur l’état d’avancement de construction du château d’eau à Dakoro
 
 Après la region de Tahoua, le ministre MAIZAMA Abdoulaye sejoune depuis le mercredi 08 Mai 2024 dans la région de Maradi. 
Accompagné de sa délégation et du Gouverneur de la région de Maradi, le contrôleur général Issoufou Mamane, il s’est rendu sur la Réserve de Biosphère de Gadabedji située à environ 200 kilomètres de la ville de Maradi.
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 Une vue des girafes de Gadabeji
 
Sur place le conservateur, Commandant Mahamane Hassan, a expliqué au ministre que la réserve abrite aujourd’hui quinze (15) girafes après deux phases de translocation en 2018 et 2022. Cinq (5) mises bas ont été récemment enregistrées .
 
S’agissant des gazelles, on dénombre une vingtaine et quatre (4) individus sont dans un enclos d’acclimatation en attendant leur relâcher dans la réserve.
 
Pour les autruches à cou rouge, elles sont au nombre de neuf (9) individus dont six (6) adultes et trois (3) autruchons. Les adultes ayant déjà pondu trois (3) œufs.
 
Il existe aussi sur la réserve de Gadabeji, d’autres espèces animales tel que les singes patas et le chacal.
 
Le conservateur, a enfin expliqué au ministre et la délégation qui l’accompagne, que l’unité de réserve qui assure la sécurité des espèces, dispose de vingt-sept (27) agents forestiers qui veillent nuit et jour pour protéger cette aire et les différentes espèces animales qui y vivent.
 
Le ministre a, en prenant la parole, d’abord encouragé les agents pour leur détermination à préserver les espèces de commun accord avec les communautés pastorales. Il les a rassuré de son soutien et leur a demandé de redoubler de vigilance afin de prendre soin de ce patrimoine national.
 
Le ministre a effectué plusieurs visites sur des infrastructures hydrauliques. 
 
Il a d’abord visité la conduite de refoulement de l’AEP de Dan Issa où une partie de cette conduite est menacée par un koris, ensuite au champ de captage de l’AEP de Dakoro, où la construction d’un réservoir de 250 mettre cube est en cours pour remplacer l’ancien réservoir défectueux, puis au niveau du forage réalisé en novembre par la Nigérienne Des Eaux ( NDE) pour renforcer la production de la mini AEP et solutionner le problème de desserte que connaissent certains quartiers de la ville de Dakoro.
 
Enfin, le ministre a visité la station de pompage pastorale du village de Bammo et le champ de captage de la mini AEP multi villages de Magami dans le département de Tchadouwa.
 
Au niveau de toutes ces infrastructures visitées, le ministre a attiré l’attention des techniciens et des bénéficiaires sur les aspects sécuritaires et de bonne gestion afin de mieux profiter de cette denrée vitale qu’est l’eau.
 
MAIZAMA Abdoulaye a également procédé au lancement des travaux de récupération des terres dégradées dans le village de Dan Koumchi, dans la commune rurale de Ajekoria, département de Dakoro.
 
Ces travaux sont financés par le Projet de Gestion Intégrée des Paysages PGIP, sur une superficie de 136 ha et seront réalisés en 2 mois. 
 
Le ministre MAIZAMA Abdoulaye a salué le PGIP pour son appui à la restauration du potentiel productif et la lutte contre l’exode des bras valides.
 
Aux populations bénéficiaires, il leur a demandé de prendre soin de ce joyau tout leur en transmettant les salutations et les remerciements des membres du CNSP pour leur résilience et l’amour de la patrie.
 
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 Le ministre MAIZAMA Abdoulaye et le Gouverneur de Maradi sur l’aire protégée de Gadabeji observant un groupe de girafes
 
Le ministre a enfin effectué plusieurs visites notamment à la direction régionale de l’hydraulique, celle de l’environnement et à la Nigérienne Des Eaux (NDE), où d’amples explications lui ont été fournies par les responsables sur les conditions de travail des agents.
 
Le ministre a transmis les remerciements du Président du CNSP, le général de brigade Abourahamane Tiani et du Premier Ministre Lamine Zene aux agents pour leur sacrifice au travail tout en les appelant au respect de la hiérarchie, à l’esprit patriotique pour la sauvegarde de la patrie.
 
MAIZAMA Abdoulaye a particulièrement insisté sur la sécurisation des laboratoires d’analyses chimiques, des magasins d’équipements, des forages et des mini AEP, et a rassuré les agents quant à leurs doléances. Celles ci feront l’objet d’attention particulière .
 
ATTAOU Moutari 
RESCOM/ MHA/E
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LA PECHE ET AQUACULTURE :Valoriser le secteur pour le renforcement de la souveraineté alimentaire au Niger

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VALORISER LE SECTEUR POUR LE RENFORCEMENT DE LA SOUVERAINETÉ ALIMENTAIRE AU NIGER

 Le Niger compte plus de 112 espèces de poisson dont plusieurs disposent de potentiels pour le développement de l’aquaculture.

L’évolution de la production de poisson par la pêche est de 46 002 tonnes en 2020, 47 200 tonnes en 2021, 47 552 tonnes en 2022 et 48 100 tonnes en 2023. La valeur de la production annuelle en 2023 est estimée à 72,15 milliards de FCFA.

En dépit de la légère augmentation de la production de poisson observée ces dernières années, le secteur de la pêche et de l’aquaculture souffre d’un problème crucial qui est la faible production halieutique.

Pour redynamiser ce secteur et sauvegarder la filière poisson, le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) à travers le Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) l’Etat a injecté un milliard 250 millions F CFA.

La richesse halieutique des eaux nigériennes est un atout majeur pour la sécurité alimentaire du pays. L’exploitation et la valorisation de ces ressources halieutiques contribuera de manière décisive au produit intérieur brut et à la balance des paiements, donc à la lutte contre la pauvreté.

Dans le présent dossier, vous allez découvrir les potentialités, les contraintes, les perspectives ainsi que le dispositif légal qui encadre la pratique de la pêche et de l’aquaculture au Niger.

 

Du dispositif règlementaire régissant la pêche et l’aquaculture au Niger

 

Au Niger, la pêche et l’aquaculture sont régis par la loi n° 2021-003 du 16 mars 2021 portant régime de la pêche et de l’aquaculture au Niger et la loi n° 2023-17 du 15 mai 2023 modifiant et complétant la loi pré citée. Parmi les caractéristiques saillantes de cette loi, on peut citer entre autres les principes du droit de pêche qui obéit à la précaution, la gestion intégrée des zones riveraines, l’approche écosystémique et participative, la transparence, la coopération et le partenariat, l’affirmation que le droit de pêche appartient à l’État dans les eaux du domaine publique, l’accès aux ressources halieutiques dans les eaux du domaine, dans les mêmes conditions pour tous les ressortissants des pays membres de l’UEMOA, la protection de la ressource et la protection des investissements dans le domaine de l’aquaculture.

Le Décret 2022-993/PRN/ME/LCD du 27 décembre 2022 déterminant les modalités d’application de ladite loi précise les redevances sur les permis de pêche commerciale et leur utilisation. Celles-ci sont fixées à 10 000f et 20 000 f pour les nationaux et ressortissants des pays membres de l’UEMOA successivement pour la pêche sur les mares et retenues d’eau, et le fleuve. 40% de redevances perçues sont investis dans l’aménagement des plans d’eau.

Les Potentialités

Le Niger dispose d’un potentiel en eau de surface couvrant plus de 410.000 ha d’eau douce répartie entre le Fleuve Niger et ses affluents, le Lac Tchad, 1064 mares don’t 275 permanentes, 69 retenues d’eau artificielles et d’importantes réserves en eaux souterraines de l’ordre de 2,5 milliards de m3 renouvelables et 2 000 milliards de m3 non renouvelables mobilisables pour le développement de l’aquaculture. À cela, il faut ajouter une multitude de bras morts et au niveau bas-fonds les aménagements hydro-agricoles. Le Niger compte plus de 112 espèces de poisson dont plusieurs disposent de potentiels pour le développement de l’aquaculture.

Selon le Directeur de la Direction de la Pêche et de l’Aquaculture (DPA), Colonel ISSA Yacouba, la richesse halieutique des eaux nigériennes est un atout majeur pour la sécurité alimentaire du pays puisque le poisson, dans bien des cas est la principale source de protéine animale. L’exploitation et la valorisation de ces ressources halieutiques contribuent de manière décisive au produit intérieur brut et à la balance des paiements, donc à la lutte contre la pauvreté.

 

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Le Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, Colonel MAIZAMA Abdoulaye,   lors du lancement officiel de la campagne nationale d’empoissonnement des mares en septembre 2024, à Babul dans la Commune rurale de Tirmini, Région de Zinder

Le colonel Issa Yacouba d’ajouter que la Direction de la Pêche et de l’Aquaculture (DPA) a en charge la promotion de la production du poisson par la pêche et l’aquaculture, la gestion des ressources mises à sa disposition, l’aménagement des pêcheries, l’élaboration des politiques en matière de pêche et d’aquaculture et le suivi contrôle des ressources halieutiques et de l’aquaculture du pays.

Selon les statistiques au niveau de cette direction, plus de 70.000 personnes vivent directement de la pêche. Le revenu annuel brut et net d’un pêcheur dans le bassin du fleuve Niger en période de faible production a été estimé entre 304.350 FCFA et 250.750 F CFA et constitue 85%   du revenu global de son budget.

Au niveau des mares et retenues artificielles, le revenu d’un pêcheur par saison de pêche de 5 à 7 mois varie de 150.000 à 800.000 F CFA, ce qui démontre ainsi toute l’importance que peut revêtir cette activité dans la satisfaction des besoins fondamentaux des populations et conséquentemment dans la lutte contre l’insécurité alimentaire et la pauvreté dans le pays.

L’évolution de la production de poisson par la pêche est de 46 002 tonnes en 2020, 47 200 tonnes en 2021, 47 552 tonnes en 2022 et 48 100 tonnes en 2023. La valeur de la production annuelle en 2023 est estimée à 72,15 milliards de FCFA.

  

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Des vendeuses de poisson sur le marché Dollé de Niamey

 

Le Colonel Issa Yacouba a aussi expliqué que pour ce qui concerne l’aquaculture, trois espèces de poisson Oreochromis niloticus, Clarias gariepinus et Heterobranchus bidorsalis sont les plus élevées dans les divers ouvrages de production aquacole au Niger. En 2023, la production de poisson d’aquaculture est estimée à 300 tonnes pour une valeur de 533 131 200 FCFA en dépit de l’existence de fortes potentialités pour cette activité en promotion au Niger.

Aussi, les actions d’aménagement (empoissonnement, formation technique et organisation des pêcheurs, etc.) en vue d’une gestion durable des mares et retenues d’eau ont permis de mettre en évidence la forte productivité halieutique des plans d’eau et la rentabilité économique desdites actions.

De même des zones à potentialité existent pour les aménagements aquacoles ; notamment les espaces de cultures irrigués (AHA), le fleuve, lacs, mares permanentes et retenues d’eau, les zones à nappes phréatiques affleurantes (Dallols, Koromas...) et les zones à importantes sources d’eau souterraine.

Ainsi, le développement de la pêche et de l’aquaculture est une opportunité pouvant contribuer significativement à la mise en place effective des processus de développement local à travers la valorisation des ressources naturelles locales contrariée actuellement par l’absence de fonds d’investissement locaux.

Les Contraintes

En dépit de la légère augmentation de la production de poisson observée ces dernières années, le secteur de la pêche et de l’aquaculture souffre d’un problème crucial qui est la faible production halieutique.

Au niveau de la Direction de la Pêche et de l’Aquaculture (DPA), les responsables expliquent que les principales causes de cette faible production halieutique sont entre autres le faible niveau de financement de la pêche et de l’aquaculture, la colonisation des plans et cours d’eau par les plantes aquatiques envahissantes, l’enablement des plans et cours d’eau, la faible disponibilité de services de formation et de vulgarisation adapté, le caractère artisanal de la pêche, la faible disponibilité des intrants aquacoles de qualité (alevins et aliments) et d’un appui conseil, le faible équipement des acteurs actifs dans la conservation et la transformation du poisson ; la faible organisation des acteurs du secteur, l’insécurité autour de certains plans et cours d’eau, la faiblesse du dispositif du suivi des ressources halieutiques et le dysfonctionnement des structures de recherche-développement en pisciculture et en pêche.

Les conséquences qui en découlent sont la baisse des revenus des acteurs de la pêche et de l’aquaculture, l’importation du poisson et l’insécurité alimentaire et nutritionnelle des populations. 

Les défis à relever sont  l’accroissement de la production halieutique et aquacole, la lutte contre les plantes envahissantes aquatiques, la lutte contre l’ensablement des cours d’eau et assurer la gestion durable des ressources halieutiques.

Les Perspectives.

Au Niger, l’aquaculture souffre du manque d’aliment pour poisson longtemps importé de l’étranger, de l’insuffisance liée à l’énergie, d’infrastructures adaptées et de la formation des aquaculteurs. A cela s’ajoute l’absence d’interaction entre l’aquaculture et la recherche. Pourtant, il existe d’importantes potentialités aquacoles sur les 410.000 hectares de ressources en eau de surface. L’on retient jusque-là que la production aquacole destinée à la consommation humaine, ne dépasse guère les 200 tonnes de poissons par an.

Les perspectives attendues dans le développement de la filière, pêche et aquaculture sont attendues de la mise en œuvre des deux stratégies, notamment la Stratégie Nationale de Développement Durable de l’Aquaculture (SNDDA 2020-2035) et son Plan d’Actions (2020-2024) et la Stratégie Nationale de Développement Durable de la Pêche (SNDDP) 2021-2035 et son Plan d’Action 2021-2025.

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 Colonel ISSA Yacouba, Directeur de la Pêche et de l’Aquaculture (DPA), au Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement

Il faut également noter le plan d’actions de la Stratégie de Développement Durable de la Pêche, qui prévoit un financement de 21,865 milliards avec comme axe phare, les actions d’empoisonnement de plus de 40 juments en 2024, dont 20 mares de la part du Projet de Gestion Intégrée des Paysages (PGIP) et 20 juments de la part du Programme Intégré de Développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger (PIDACC/BN).

Dans le domaine de la formation et d’équipement des pêcheurs et mareyeurs, on peut aussi noter l’élaboration de plans d’aménagement et de gestion de pêche sur 50 plans d’eau, l’amélioration de la commercialisation du poisson à travers les alliances productives et enfin.

Pour ce concerne le développement de l’aquaculture au Niger, le coût du plan d’actions de la Stratégie de Développement Durable de l’Aquaculture s’élève à 11, 668 milliards FCFA.

La vision de cette stratégie est « Un sous-secteur aquacole durable et compétitif, qui contribue de mieux en mieux à la souveraineté alimentaire et nutritionnelle et à la création d’emplois décents pour les jeunes nigériens à l’horizon 2035 ».

La mission est de « créer des environnements et des contextes favorables à une aquaculture productive, durable, compétitive et génératrice d’emplois décents pour les jeunes nigériens ».

Pour redynamiser et sauvegarder la filière poisson, l’Etat a injecté 1 milliards 250 millions F CFA dont 700 millions venant du Fonds de Solidarité pour la Sauvegarde de la Patrie (FSSP) et 400 millions F CFA du Programme de Résilience des Systèmes Alimentaires en Afrique de l’Ouest (PRSA). Ces ressources vont permettre l’achat des camions frigorifiques et le parachèvement des comptoirs de stockage sur l’ensemble du pays. 

 

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 Le ministre de l’Agriculture et de l’Elevage Mahaman Elhadj Ousmane, le Gouverneur de Diffa, le Général Mahamadou Ibrahim BAGADOMA et Mme Brah Reki Djermakoye Présidente du Comité de Gestion du FSSP, lors de la visite du marché de poisson de Diffa

Investir dans la pêche, c’est aussi contribué à la lutte contre l’insécurité alimentaire et la lutte contre la pauvreté, deux fléaux que le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) et le gouvernement de  transition veulent coûte que coûte bouter hors Niger conformément au programme de résilience adopté par le gouvernement.

La relance de cette activité à travers la construction de plusieurs infrastructures modernes va permettre aux exploitants de la filière poisson d’accroître leurs revenus dans ce contexte de retour progressif des populations dans leurs terroirs avec l’amélioration de la situation sécuritaire.

                                                                                                ATTAOU Moutari

                                                                                                  RESCOM / MHAE/DPA

                                            

                                               

Reprise de la collaboration entre la Banque Mondiale et le Niger dans le domaine de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement.

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Echanges entre le ministre MAIZAMA Abdoulaye et le Représentant résident de la Banque Mondiale au Niger, Monsieur HAN FRAETERS

Le Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, Colonel MAIZAMA Abdoulaye a rencontré ce matin le Représentant résident de la Banque Mondiale au Niger, Monsieur HAN FRAETERS. Les deux personnalités ont échangé essentiellement sur les activités du Programme plateforme Intégrée pour la Sécurité de l’Eau au Niger (PISEN) et le Projet de Gestion Intégrée des Paysages (PGIP), que finance la Banque Mondiale au Niger, d’un coût total, de 550 millions de Dollar US.

Le ministre MAIZAMA Abdoulaye a de prime à bord présenté les remerciements du Gouvernement à Monsieur HAN FRAETERS, Représentant résident de la Banque Mondiale au Niger, qui est l’un des partenaires privilégiés du Niger dans le cadre de son développement socio-économique. Il a ensuite expliqué au diplomate, que le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, porte beaucoup d’intérêt à la question de l’eau et de l’environnement particulièrement à la desserte en eau des populations rurales et urbaines et l’amélioration de l’écosystème nigérien.

Le diplomate a expliqué, que le Programme plateforme Intégrée pour la Sécurité de l’Eau au Niger (PISEN) vise à remédier aux problèmes liés à la protection, à la gestion et à la connaissance des ressources en eau et des environnements naturels associés afin de contribuer à la gestion intégrée de l’eau et un accès durable à la ressource pour tous les Nigériens.

Le PISEN intervient dans sept (7) régions du Niger, spécifiquement dans dix sous bassins et la ville de Niamey. Il est financé par l’Association Internationale pour le Développement IDA Banque Mondiale à hauteur de 400 millions de dollars américains, soit 220 milliards de FCFA.

Pour le Projet de Gestion Intégrée des Paysages (PGIP), il a pour objectif d’accroitre l’adoption des pratiques intelligentes de restauration des paysages par rapport au climat et d’améliorer l’accès aux activités rémunératrices dans les communes ciblées au Niger.

Ce projet, financé à hauteur de 150 millions de Dollar, touchera plus de 82 communes ciblées dans six régions du Niger à savoir Diffa, Maradi, Tahoua, Tillabéry, Dosso et Zinder. Structuré autour de quatre composantes, le PGIP touchera plus de 800 000 ménages, soit environ 5,7 % de personne dont 50% de femmes.

 

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Echanges élargis aux experts nigériens et ceux de la Banque Mondiale

La Banque Mondiale a exprimé sa volonté d’accompagner le Niger pour la reprise totale du partenariat avec les banques et autres bailleurs après les évènements du 26 juillet 2023, a soutenu Monsieur HAN FRAETERS.

Pour ce qui concerne le Ministère de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, « nous sommes là pour booster le décaissement pour la mise en œuvre des projets PISEN et PGIP, pour améliorer la situation dans le cadre de l’hydraulique urbaine et rurale, et la préservation de l’écosystème avec des pratiques intelligentes » a-t-il dit.

Le ministre MAIZAMA Abdoulaye a rassuré le Représentant résident de la Banque Mondiale au Niger, Monsieur HAN FRAETERS, de son soutien personnel,  et une franche collaboration entre la Banque Mondiale et son département ministériel pour l’ensemble des activités, pour le bonheur des populations nigériennes. 

A noter la présence à cette rencontre du secrétaire général du Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement et son adjoint, du Directeur Général des Eaux et Forêts, Chef de Corps (DGEF/CC), des experts de la Banque Mondiale, des coordonnateurs de PISEN et PGIP, des Directeurs Généraux et conseillers du ministre.

                                                                                                            ATTAOU Moutari

                                                                                                            RESCOM/MHA/E

 

 

 

 

DISCOURS DU COLONEL MAIZAMA ABDOULAYE, MINISTRE DE L’HYDRAULIQUE, DE L’ASSAINISSEMENT ET DE L’ENVIRONNEMENT DE LA REPUBLIQUE DU NIGER, ET PRESIDENT DU BUREAU DE LA NEUVIEME SESSION DU FORUM REGIONAL AFRICAIN SUR LE DEVELOPPEMENT DURABLE

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 discours du Colonel Maizama Abdoulaye, ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement de la République du Niger, et président du Bureau de la neuvième session du Forum régional africain sur le développement durable

Son Excellence Madame Amina Mohammed, Vice-Secrétaire générale des Nations Unies,

Son Excellence Madame Robinah Nabbanja, Première-Ministre de la République de l’Ouganda,

Son Excellence Madame Fitsum Assefa, Ministre de la planification et du développement, de la République démocratique fédérale de l’Éthiopie,

Monsieur Claver Gatete, Secrétaire général adjoint des Nations Unies et Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique,

Représentant du président de la Commission de l’Union africaine,

Représentant du président de la Banque africaine de développement,

Membres du corps diplomatique,

Représentants des organisations et agences spécialisées des Nations Unies et autres partenaires du développement,

Représentants du secteur privé, des organisations de la société civile, des grands groupes et d’autres parties prenantes,

Distingués délégués,

 

Mesdames et Messieurs,

Au nom du Bureau de la neuvième session du Forum régional africain sur le développement durable, ainsi que du peuple Nigérien, de Son Excellence le Général Abdourhamane Tiani, Chef de l’Etat du Niger, de Son Excellence Ali Mahamane Lamine Zeine, Premier Ministre et en mon nom propre, je suis honoré de vous adresser ces mots à l’occasion de l’ouverture de la dixième session du Forum régional africain sur le développement durable.

Tout d’abord, permettez-moi d’exprimer notre profonde gratitude à Son Excellence Madame Fitsum Assefa, ministre de la Planification et du développement, de la République démocratique fédérale de l’Éthiopie, au gouvernement et au peuple éthiopiens pour avoir accueilli cette session de notre Forum régional.

Votre présence, ainsi que celle de Mme la 1ère Ministre de l’Ouganda témoigne de l’importance que vous attachez au développement socio-économique inclusif et durable, non seulement de vos pays respectifs, mais aussi du continent africain dans son ensemble.

Ce Forum régional nous offre une nouvelle opportunité de réaffirmer notre engagement collectif à transformer notre continent pour le bénéfice des générations actuelles et futures.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Permettez-moi également d’exprimer notre reconnaissance aux États membres pour avoir élu et confié aux membres du Bureau la responsabilité de diriger les travaux de la neuvième session de notre Forum régional.

Le Bureau, composé du Niger, du Maroc, de la Namibie, du Tchad et de l’Éthiopie, a travaillé activement pour faire avancer notre agenda commun. Je tiens à féliciter et à remercier les membres du Bureau ainsi que le Secrétaire exécutif de la CEA, M. Gatete, et le secrétariat du Forum régional pour leur soutien précieux.

Les travaux du Bureau ont été marqués par des réalisations significatives, notamment la transmission et le plaidoyer autour des résultats de notre Forum régional lors du Forum politique de haut niveau sur le développement durable à New York en juillet 2023.

Le Bureau a également mené des actions de sensibilisation à la Déclaration de Niamey et aux messages clés lors du Sommet africain sur le climat, lors de la onzième Conférence sur le changement climatique et le développement en Afrique, lors du Sommet sur les objectifs de développement durable, et lors de la 28ème Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

De plus, nous avons avancé dans des domaines clés tels que la promotion de la chaîne de valeur régionale des minerais pour les batteries des véhicules électriques, l’Initiative de la Grande Muraille bleue, la Coalition pour la dette durable, et les obligations vertes, bleues et de développement durable.

Excellences, Mesdames et Messieurs,

Notre Forum se tient à un moment crucial où notre continent est confronté à de multiples défis. Les progrès vers la réalisation des objectifs de développement durable et de l’Agenda 2063 restent inégaux et révèlent des disparités entre les sous-régions, entre les pays et entre les zones rurales et urbaines.

L’économie mondiale est marquée par l’incertitude et la vulnérabilité, en particulier pour les pays en développement, tandis que le service de la dette externe entrave considérablement la capacité des pays les moins avancés à investir dans des secteurs essentiels tels que la santé et l’action climatique.

Face à ces défis, le thème de notre session, « Renforcer le Programme de développement durable à l’horizon 2030 et l’Agenda 2063 : L’Afrique que nous voulons, de l’Union africaine et éliminer la pauvreté en période de crises multiples : mise en œuvre efficace de solutions durables, résilientes et innovantes », nous appelle à redoubler d’efforts pour atteindre nos objectifs communs.

Par conséquent, je vous invite à concentrer nos efforts sur cinq priorités essentielles :

  • Accélérer les mesures de lutte contre le changement climatique et de promotion des transitions vertes,
  • Adopter des approches novatrices pour mobiliser des ressources nationales et externes des combler le déficit de financement des objectifs
  • Travailler en concert pour aborder les défis liés à l’architecture financière mondiale et à la viabilité de la dette,
  • Encourager les pays développés à augmenter leurs engagements financiers pris en rapport avec le fonds pour les pertes et les préjudices pour faire face aux impacts climatiques, et
  • Mettre l’accent sur l’égalité hommes-femmes et l’inclusion sociale.

Je vous souhaite des délibérations fructueuses pendant cette session du Forum régional africain sur le développement durable et vous remercie de votre aimable attention.

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https://youtu.be/72ZQ6nb-t_M

(2) Hydraulique Niger (@HydrauliqueN) / X (twitter.com)

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lancement officiel des consultations publiques relatives au classement d'une aire protégée pour les girafes du Niger à Kouré en présence des gouverneurs de Tillabéri et Dosso par le Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de l'Environnement

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Visite du ministre en charge de l’environnement à Kouré

Le Colonel Maizama Abdoulaye lance les consultations publiques pour la création d’une Aire Protégée pour les girafes

Le ministre de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement, Colonel Maizama Abdoulaye a présidé, hier, à Kouré, dans le département de Kollo, au lancement du lancement du processus des consultations publiques dans le cadre de la création d’une Aire Protégée afin d’assurer la préservation des Girafes. C’est un projet qui vise, en effet, d’une part un développement communautaire durable et harmonieux dans la zone abritant l’espèce qui s’étend sur 19 communes, entre la région de Tillabéri et celle de Dosso, et d’autre part la conservation des dernières populations des girafes de l’Afrique de l’Ouest, communément appelées girafes de Kouré. La cérémonie s’est déroulée en présence des autorités administratives et coutumières des deux régions.

 

 

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Le projet s’intitule « Promouvoir la production agricole durable et la conservation des principales espèces de la biodiversité par la restauration des terres et l’utilisation efficace des écosystèmes dans le Dallol-Bosso et zones environnantes », en abrégé PROSAP. D’ores et déjà, le Gouvernement de la République du Niger a sollicité et obtenu du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) à travers le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), le financement pour la mise en œuvre dudit projet. Les consultations publiques qui se poursuivront sous la conduite des gouverneurs, des préfets et des administrateurs délégués, en tête des commissions régionales, départementales et communales vouées à cet effet, permettront de recueillir les attentes et les préoccupations des communautés locales relatives à la création de la réserve des girafes. Il s’agit là, d’une étape clé du processus, avant l’adoption, par le gouvernement, de la mesure du classement de la zone.

Dans cet élan, rappelle le ministre Maizama Abdoulaye, l’État avec l’accompagnement de ses partenaires, a diligenté une étude de faisabilité en vue de cette initiative d’aire protégée dédiée aux dernières girafes ouest africaines. « Cette étude a, suivant une démarche participative et consultative, permis d’identifier et de délimiter de façon consensuelle, la portion de l’aire de répartition actuelle de la girafe au Niger pouvant faire l’objet de classement », a-t-il dit.

Selon le ministre de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement, le colonel Maizama Abdoulaye, le projet permettra de « lutter contre la dégradation des terres, de préserver la diversité biologique et de promouvoir la gestion communautaire des ressources naturelles », dans le Dallol/Bosso et ses zones. connexes. Pour la circonstance, un témoignage de satisfaction a été décerné au représentant du Programme des Nations Unies pour l’Environnement pour son implication et engagement constants, dans l’aboutissement de la requête du Niger.

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D’après le ministre, la population des girafes de Kouré est estimée en 2023 à près de 1.000 têtes, alors qu’ils n’étaient que 49 en 1996. Leur résilience et croissance est la consécration des efforts d’aménagement de « l’habitat » entrepris depuis des décennies par l’État et ses partenaires, les collectivités territoriales et les communautés locales. Mais la situation reste et demeure encore précaire au regard des tendances actuelles de dégradation de l’habitat. C’est pour inverser cette tendance, que l’Etat a engagé le processus du classement de l’aire, en vue de créer le cadre légal et statutaire de sa protection.

 

red3.JPGIsmaël Chékaré,

Envoyé spécial

Lien YouTube de la vidéo de lancement ici

https://youtu.be/6xreTkwQGyw

Tahoua(20 Avril 2024), le Secrétaire Général de la région de Tahoua, monsieur Harouna Assakale, a présidé l’ouverture de l’atelier d’évaluation du rapport provisoire de l’Etude d’Impact Environnemental et Social du Projet d’Electrification Rurale Photovol

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Tahoua(20 Avril 2024), le Secrétaire Général de la région de Tahoua, monsieur Harouna Assakale, a présidé l’ouverture de l’atelier d’évaluation du rapport provisoire de l’Etude d’Impact Environnemental et Social du Projet d’Electrification Rurale Photovoltaïque au Niger dans les départements de Keita et Illela.
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire Général a souligné que ce projet cadre parfaitement avec la vision des autorités de la transition à travers le Programme de Résiliance pour la Sauvegarde de la Patrie (PRSP) dans le domaine de l’énergie qui vise l’augmentation du taux d’accès à l’électricité en milieu rural.
Par ailleurs, ce projet comprend l’installation de deux mini réseaux solaires photovoltaïques ou hybrides de 72 kVc et 30 kW desservant quatre (4) localités ( Zourare Chafa ; Zourare Talag l’AG dans le département de Illéla et les villages de Ikakan et Inkinkrane dans le département de Keita), la réalisation de ce projet
va permettre la création de plusieurs Activités Génératrices de Revenus (AGRs), la création des emplois directs et indirects, l’amélioration des conditions de vie des populations, la production agricole
avec la dotation des villages cibles en 25 pompes solaires pour promouvoir l’irrigation, l’électrification par kits solaires de 50 écoles et 50 centres de santé dans 96 villages répartis dans les deux départements.
Financé par l’Agence Italienne pour la Coopération et le Développement (AICS) et mis en oeuvre par l’Agence Nigérienne de Promotion de l’Electrification en milieu Rural (ANPER), cet atelier a pour objectif l’analyse des impacts sociaux et environnementaux des activités prévues par le projet, de recommander des mesures d’atténuation de ces impacts, et de vérifier la conformité de ces activités avec les politiques de l’Agence Italienne pour la Coopération et le Développement, par le Bureau National d’Evaluation Environnementale (BNEE) Ainsi, il est attendu à la fin de cet atelier la délivrance par le BNEE du certificat de conformité Environnementale, un préalable pour le démarrage effectif du projet.
Cheville ouvrière du Ministère de l’Energie, l’ANPER a pour mission principale la conception, la mise en oeuvre et le suivi de programmes de développement de l’électrification rurale sur toute l’étendue du territoire national.
  

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Mission d'explication de la lettre de mission Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et Environnement

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