LES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE NIGERIENNE A LA COP16 POUR ENCOURAGER L’ACCELERATIONS DE LA NEUTRALITE EN MATIERE DE DEGRADATION DES TERRES.
Plus d’un milliard de personnes vivent dans des zones dégradées et menacées par la sécheresse. La seizième session de la Conférence des Parties (COP16) à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) se tient du 2 au 13 décembre 2024 à Riyad, en Arabie Saoudite autour du thème « Nos terres, notre avenir ».
En plus des Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE Niger), plusieurs ONG nigériennes participent à la COP 16 à Riyadh en Arabie Saoudite, aux côtes du Ministère de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement. Il s’agit de l’Association des Jeunes pour l’Environnement et l’Education Civique (AJEEC), l’Association Nigériennes des Scoutes de l’Environnement, ONG Assistance Impartiale pour Un Développement Durable à travers des Intervention Pluri Sectorielle (Aide Plus), ONG Action pour les Droits Humains l’Environnement et le Vivre Ensemble (ADEVE ), Women in Nexus ( WiN), l’ONG ADESA, Association Nigérienne pour un Développement Florissant (ONG ANDF), le CNCOD, l’ONG JEDD, Sahara Sahel Food, Sahel Délices, Tin Hinane.
A l’image de JVE Niger, la plupart animent un stand d’exposition et des évènements parallèles sur les bonnes pratiques et solutions innovantes du Sahel face à la dégradation des terres de la lutte contre la désertification et la sècheresse.
Les acteurs de la société civile nigérienne au PANEL sur les activités de la Grande Muraille Verte
Selon Sani Ayouba, Directeur Exécutif JVE Niger « le Stand de JVE sert de vitrine sur les activités de reboisement et de promotion de l’agroécologie mené par l’organisation depuis sa création au Niger. En plus, notre participation à la COP 16 est une opportunité pour renforcer le plaidoyer dans ses négociations en faveur de l’accélération de la neutralité carbone en matière de dégradation des terres et du financement des actions durables ». La plupart des participants des OSC du Niger présents à Riyadh apportent leur expertise à travers l’animation et l’organisation des évènements parallèles ainsi que le suivi des négociations.
Une vue des acteurs des OSC du Niger présent à la COP 16
« Nous participons dans les groupes de travail avec le panel des organisations de la société civile mondiale. Nous contribuons par nos actions à l’atteinte des indicateurs d’évaluation et de suivi ainsi que des objectifs volontaires pour restaurer les terres dégradées défini par le Niger » ajoute M. Ismael Allahi Bizo, Président de l’AJEEC. En rappel, les parties à cette COP 16 devraient décider des actions collectives pour:
- Accélérer la remise en état des terres dégradées d’ici 2030,
- Renforcer la préparation, la réaction et la résilience face à la sécheresse,
- Veiller à ce que les terres continuent d’apporter des solutions en matière de climat et de biodiversité,
- Renforcer la résilience face à la recrudescence de tempêtes de sable et de poussière,
- Développer la production alimentaire en respect avec la nature,
- Renforcer les droits fonciers des femmes pour faire progresser la restauration des terres,
- Promouvoir l’engagement de la jeunesse, y compris en matière d’emplois jeune décents basés sur la terre.
La mise en œuvre du cadre stratégique 2018-2030 de la CNULCD visant à atteindre la "neutralité de la dégradation des terres" (NDT) d’ici 2030 doit être évalué, sur la base de trois indicateurs : la productivité primaire, la couverture des sols, le stock de CO2 dans les sols.
Par M. ATTAOU Moutari
Responsable de Communication
au cabinet du MHA/E