70éme SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES DE LA CBLT

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Ouverture ce matin à l'hôtel Bravia de Niamey de la 70 ème session ordinaire du conseil des ministres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT).

Présidée par le ministre de l'Hydraulique de l'Assainissement et de l'Environnement, Colonel MAIZAMA ABDOULAYE, la cérémonie d'ouverture a enregistré la participation des membres du CNSP, des ambassadeurs et commissaires des pays membres de la CBLT, des PTF , des SG des ministères , des experts nationaux, des responsables et cadres du ministère de l'Hydraulique de l'Assainissement et de l'Environnement.

La rencontre a entre autres objectif de définir les orientations stratégiques, d'adopter le programme de travail et d'examiner le budget annuel de la CBLT pour l'année 2025.

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La CBLT tient la 70e session ordinaire du Conseil des ministres

Niamey, Niger – 27 février 2025 : la Commission du bassin du Lac Tchad (CBLT) a conclu avec succès sa 70e session ordinaire du Conseil des ministres à Niamey, République du Niger. La session, tenue le 27 février 2025, a été précédée d'une réunion préparatoire de trois jours du comité national d'experts.

Les honorables ministres des six pays membres de la CBLT ont participé à la session : Cameroun, Niger, Nigéria, Tchad, République centrafricaine et Libye. Les ministres ont délibéré et approuvé plusieurs résolutions clés, dont le rapport annuel d'activité pour 2024 et le plan de travail annuel et le budget pour 2025.

Résolutions clés adoptées :

1. Approbation du rapport d'activité 2024 et de l'exécution du budget.
2. Adoption du rapport du contrôleur financier.
3. Approbation du programme de travail annuel et du budget 2025.
4. Avancement du projet de transfert d'eau inter-basin.
5. Adoption de la stratégie régionale adaptée pour la stabilisation, le relèvement et la résilience.
6. Adoption de la politique régionale pour la réconciliation et la réinsertion communautaires.
7. Facilitation de la ratification de la charte de l'eau du bassin du lac Tchad.
8. Décision de tenir la 71ème session ordinaire à Bangui, République Centrafricaine.

La CBLT continue de jouer un rôle central dans la gestion des ressources en eau partagées du lac Tchad, la préservation de l'écosystème et la promotion de l'intégration régionale, de la paix et de la sécurité. L'approbation du plan de travail annuel et du budget pour 2025 souligne l'engagement de la Commission en faveur du développement durable et de la coopération régionale.

 

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MISSION DE TRAVAIL DES RESPONSABLES DU MINISTERE DE L'HYDRAULIQUE, DE L'ASSAINISSEMENT ET DE L'ENVIRONNEMENT AU MALI

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S’imprégner de l’expérience du Mali pour la mise en place d’un Système d'Alerte Précoce Communautaire au niveau des deux sous bassins hydrologiques par le PANGIRE Niger.

Le Niger envisage de mettre en place un Système d'Alerte Précoce Communautaire au niveau des deux sous bassins hydrologiques en vue du renforcement de l’adaptation et de la résilience des communautés et des écosystèmes face aux risques hydro climatiques.

C’est dans ce cadre que le Secrétaire Général Adjoint du  Ministère de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de l'Environnement du Niger, Colonel Makadassou Alassane a effectué une mission de travail à Bamako au Mali du 12 au 19 janvier 2025.

Il est accompagné dans ce déplacement de Dr Sandao Issoufou, Secrétaire Permanent du PANGIRE NIGER, de Monsieur Atahirou Karbo, Expert GIRE, de Maman Sani Souley de la Cellule de Coordination du Système d’Alerte Précoce au Cabinet du Premier Ministre et Chef de Département Alerte et Prévention.

L’objectif de la mission est de s’imprégner de l’expérience du Mali, Pays se trouvant dans des conditions hydriques et économiques similaires à celles du Niger, dans la mise en place et le fonctionnement des Systèmes d’Alerte Précoce Communautaires.

Ce qui permettra de renforcer les capacités des hauts responsables du Niger pour un retour d’expérience dans la conduite des tâches de coordination technique sur les SAP en général et du niveau communautaire en particulier. Il s’agit plus précisément il s’agira de comprendre la dynamique des changements climatiques et de leurs impacts sur les régimes pluviométriques au Mali en vue de faire une analyse comparative avec le contexte du Niger, mais aussi de voir les innovations institutionnelles et techniques dans la gestion des eaux pluviales en rapport avec les inondations, les sécheresses et les autres aléas présents et récurrents dans la zone.

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Réunion de travail avec le staff de la Direction nationale de l'hydraulique

Au cours de cette mission, la délégation du Secrétaire Général a eu plusieurs rencontres notamment avec une équipe du SAP du Mali,  le staff de la Direction nationale de l'hydraulique, la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC), les experts de Mali MÉTÉO,

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Photo de famille avec l’équipe de la Direction Générale de la Météorologie du  MALI

La délégation nigérienne a enfin assisté à une réunion de restitution au Ministère de l'Eau et de l'énergie et d’effectuer une visite guidée de nouvelles infrastructures à Mali Météo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PIDACC/BN: Mise en œuvre des sous projets

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PIDACC/BN- COMPOSANTES NIGER : RESTAURATION DU COUVERT VEGETAL DES TERRES DEGRADEES DANS LE CADRE DE LA MISE ENE ŒUVRE DES SOUS PROJETS CES/DRS

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A l’instar des autres pays membre du Bassin du Niger, le Niger est confronté aux effets négatifs du changement climatique avec ses répercussions sur les activités agrosylvopastorales et halieutiques fragilisant du coup les communautés surtout celles vivant en milieu rural. C’est dans ce contexte que l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) avec l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD) et ses partenaires ont financé un programme de grande envergure regroupant ses neuf (9) Etats membres intitulé « Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN) »

La Composante Niger du PIDACC/BN vise à contribuer à l’amélioration de la résilience des populations et des écosystèmes du bassin du Niger par une gestion durable des ressources naturelles. De manière spécifique, le Programme vise à : (i) réduire le processus d’ensablement du fleuve Niger, (ii) améliorer la capacité d’adaptation des populations au changement climatique, (iii) améliorer la gestion des ressources naturelles et la gestion intégrée des écosystèmes, la protection de la biodiversité et la restauration de la fertilité des sols.

 Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme, l’Union Européenne (UE) et le Fonds pour l'Environnement Mondial/Autorité du Bassin du Niger (FEM/ABN) appuient les interventions de l’Etat pour améliorer la résilience climatique des communautés vulnérables et la gestion durable des bassins versants. Ces appuis orientés vers la mise en œuvre des activités de Conservation des eaux et des sols / Défense et restauration des sols (CES/DRS), visent la protection des ressources et des écosystèmes, la lutte contre l’érosion et l’ensablement, la gestion forestière durable, la protection de la biodiversité, la lutte contre la pollution des eaux et le renforcement des capacités.

L’exécution des travaux de CES/DRS se fait sous forme des sous projets élaborés par les communautés bénéficiaires avec l’appui des cadres des Services techniques de l’Environnement. Après leur élaboration, les sous projets sont d’abord soumis à la validation des Comités Techniques Régionaux de Suivi (CTRS) et ensuite à l’approbation de la Banque. La mise en œuvre de ces différents sous projets est basée sur une approche participative et inclusive qui prend en compte le genre.

Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre des Plans de Travail et Budget Annuels (PTBA) 2020, 2021 et 2022, Vingt-trois (23) sous projets financés par l’UE et le FEM/ABN ont été mis en œuvre.

Par rapport au financement de l’Union Européenne, il a concerné treize (13) sous projets dont cinq (5) de fixation des dunes totalisant 260 ha et sept (7) de récupération des terres dégradées qui couvrent 280 ha dans le département de Kollo et un (1) sous projet de récupération des terres de cent (100) ha dans le département de Gaya.

Quant au FEM/ABN, il s’agit de dix (10) sous projets dont quatre (4) de récupération des terres dégradées totalisant 160 ha dans les Communes de Bouza et de Allakaye, deux (2) de fixation des dunes de 60 ha dans la Commune de Méhana, et quatre (4) autres sous projets de jachères améliorée et agroforesterie de 122 ha dans les Communes de Gaya, Yellou, Bana et Bengou (département de Gaya).

Ainsi, la mise en œuvre de ces sous projets par les communautés bénéficiaires est marquée par une implication effective du genre à toutes les étapes notamment :

  • information/sensibilisation: sur 1648 personnes touchées, 970 sont des femmes soit 59%;
  • Mise en place et formation des Comités villageois de gestion des ressources naturelles (CVGRN) : sur 15 comités mis en place, 150 membres ont été formés dont 46 femmes soit 31% ;
  • Exécution des travaux CES/DRS : sur 2036 bénéficiaires participants aux travaux, 648 sont des femmes soit 32%.

La mise en œuvre de ces sous projets a non seulement permis d’augmenter les revenus des ménages à travers la rémunération de la main d’œuvre à hauteur de 131 000 000 FCFA du montant dépensé pour la mise en œuvre de ces sous projets mais aussi   de restaurer les terres dégradées à travers l’ensemencement des herbacées, les plantations et les semis directs des noix des rôniers. Au total 187 872 Plants ont été plantés, 3 550 kg de semences herbacées ensemencées et 10 000 noix de rôniers semées.

 

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PIDACC/BN: Information- sensibilisation des acteurs sur la mise en œuvre des sous projet financés par UE

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L’Autorité du Bassin du Niger (ABN) avec l’appui technique et financier de la Banque Africaine de Développement (BAD) et ses partenaires ont financé un programme de grande envergure regroupant ses neuf (9) Etats membres intitulé « Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN) ». 

Le PIDACC/BN –Composante Niger vise à contribuer à l’amélioration de la résilience des populations et des écosystèmes du bassin du Niger par une gestion durable des ressources naturelles. De manière spécifique, il vise à : (i) réduire le processus d’ensablement du fleuve Niger, (ii) améliorer la capacité d’adaptation des populations au changement climatique, (iii) améliorer la gestion des ressources naturelles et la gestion intégrée des écosystèmes, la protection de la biodiversité et la restauration de la fertilité des sols.

 C’est à ce titre que l’Union Européenne à travers la Facilité d’Investissement pour l’Afrique appuie les interventions de l’Etat pour améliorer la résilience climatique des communautés vulnérables et la gestion durable des bassins versants. Cet appui, axé principalement sur la mise en œuvre des activités de CES/DRS, vise la protection des ressources et des écosystèmes, la lutte contre l’érosion et l’ensablement, la gestion forestière durable, la protection de la biodiversité, la lutte contre la pollution des eaux et le renforcement des capacités.

L’exécution des travaux de CES/DRS qui se fait à travers des sous- projets  élaborés par les communautés bénéficiaires avec l’appui des services techniques de l’Environnement, privilégie non seulement une approche participative et inclusive avec la prise en compte du genre, mais constitue aussi, une réponse majeure aux contraintes naturelles notamment la dégradation continue de terres occasionnée par l’érosion hydrique et éolienne et les effets négatifs du changement climatique. Ces contraintes affectent les productions agrosylvopastorale et halieutique et entravent la relance de l’économie locale maintenant du coup les communautés dans l’insécurité alimentaire et la pauvreté.

Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Travail et Budget Annuels (PTBA) 2021, sur financement de l’Union Européenne, il est prévu la réalisation de 260 ha de Fixation de dunes et 380 ha de récupération des terres. A cet effet, treize (13) sous projets ont été élaborés et approuvés dont cinq (5) de fixation des dunes et huit (8) autres de récupération des terres dégradées. Ces sous projets sont repartis dans les départements de Gaya (région de Dosso) et de Kollo (région de Tillabéri).

 Cette intervention s’aligne avec le Cadre Stratégique de la Gestion Durable des Terres (CS-GDT) au Niger qui vise à : « améliorer la gestion durable des terres pour lutter contre l’insécurité alimentaire, améliorer la résilience des populations face au changement climatique et accroitre la performance de l’économie du Niger » et son Plan d’Investissement 2015-2029.

Ainsi, pour créer les meilleures conditions de la mise en œuvre de ces sous projets, une mission d’information/ sensibilisation des communautés concernées a été entreprise pour expliquer l’approche de mise en œuvre du Programme et les modalités d’exécution desdits sous projets. Cette mission qui a été conduite par les cadres de l’Unité Nationale de Coordination du PIDACC/BN, des services techniques régionaux, départementaux et communaux de l’Environnement et des Maires, s’est rendue dans les régions de Tillabéri et de Dosso plus précisément dans les Communes rurales de Namaro, de Bitinkodji dans le département de Kollo et de Tounouga dans le département de Gaya.

Au niveau départemental, et communal, plusieurs rencontres d’informations/sensibilisation ont eu lieu avec les services techniques, les autorités administratives, communales et Coutumières. Par ailleurs, des assemblées générales villageoises ont également été tenues avec les communautés bénéficiaires des sous –projets avant de procéder à la visite des sites retenus.

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Photo Nà 1 : Réunion d’échanges avec le Maire de la Commune Rurale de Namaro, le Secrétaire Municipal de la Mairie, le Coordonnateur National du PIDACC/BN, le Responsable des travaux CES-DRS, le représentant de la Direction régionale de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, le Directeur Départemental de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification de Kollo, la Cheffe de Service Communal de Namaro, tenue à la Mairie de Namaro 

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Photo Nà 2 : Réunion d’échanges avec le Maire de la Commune Rurale de Bitinkodji, le Coordonnateur National du PIDACC/BN, le Responsable des travaux CES-DRS, le Directeur Départemental de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification de Kollo, la Cheffe de Service Communal de Bitinkodji, tenue à la Mairie de Bitinkodji. 

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Photo Nà 3 : Réunion d’échanges avec le Maire de la Commune Rurale de Tounouga, le Coordonnateur National du PIDACC/BN, le Responsable des travaux CES-DRS, le représentant de la Direction régionale de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, le Directeur Départemental de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification de Gaya, tenue à la Mairie de Tounouga. 

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Photo Nà 4 : Réunion restreinte d’échanges entre le Maire de la Commune Rurale de Namaro,le Coordonnateur National du PIDACC/BN, le Directeur Départemental de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, la Cheffe de Sevice Communal de l’Enviornnement et de la Lutte contre la Désertification de Namaro, le Responsables des travaux CES-DRS/ PIDACC/BN  avec les membres du Comité Villageois de Gestion des Ressources Naturelles de Namaro.

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Photo Nà 5 : le Maire de Namaro  introduisant le tenue de l’assemblée générale villageoise d’information et de sensibilisation  sur l’approche de mise en œuvre du PIDACC/BN et les modalités d’exécutiion des sous- projets à Dembou Béri.

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Photo Nà 6 : Visite guidée sur le  site retenu pour la mise en œuvre du sous projet de récupération  des terres  de Dembou Béri dans la Commune rurale de Namaro.

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Photo Nà 7 :   Tenue de l’assemblée générale villageoise d’information et de sensibilisation  de la population sur l’approche de mise en œuvre du PIDACC/BN et les modalités d’exécutiion des sous- projets   dans le village de  Settoré dans la commune rurale de Bitinkodji. 

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Photo Nà 8 : Femme membre du Comité Intervillageois de gestion des ressources naturelles s’exprimant en assemblée générale tenue à Settoré dans la commune rurale de Bitinkodji

 

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Photo Nà 9 :  Visite guidée sur le  site retenu pour la mise en œuvre du sous projet de récupération  des terres  de Settoré dans la Commune rurale de Bitinkodji

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Photo Nà 10 :   : Tenue de l’assemblée générale villageoise d’information et de sensibilisation  de la population de Sabon Birni (Commune rurale Tounaga) sur l’approche de mise en œuvre du PIDACC/BN et les modalités d’exécutiion des sous- projets.

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Photo Nà 11 :   Visite guidée sur le  site retenu pour la mise en œuvre du sous projet de récupération  des terres  de Sabon Birni  dans la Commune rurale de Tounouga.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PIDACC/BN: Clarification des statuts et sécurisation des sites

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Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger(PIDACC/BN) Composante Niger, la Banque Africaine du Développement (BAD) et ses partenaires financent plusieurs activités du secteur de l’élevage qui qui demeure la deuxième activité principale des populations rurales et deuxième source de devises fortes pour le pays après les industries attractives.

FIN DES TRAVAUX DE LA COP 16 SUR LA DESERTIFICATION A RIYAD EN ARABIE SAOUDITE

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Professeur KSIM YENIGUN saluant le ministre MAIZAMA Abdoulaye

Le ministre MAIZAMA Abdoulaye accorde deux audiences dans le cadre du partenariat bilatérale entre la Turquie et le Niger, la veille de la clôture des travaux.

Après deux semaines d’intenses négociations, la COP16 sur la dégradation des terres, qui se tenait à Riyad en Arabie saoudite, s’est terminée vendredi 13 décembre tard dans la nuit.

La veille de la clôture des travaux, le ministre de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement MAIZAMA Abdoulaye,  a accordé deux audiences dans le cadre du partenariat bilatérale entre la Turquie et le Niger.

La première audience, le Colonel MAIZAMA Abdoulaye l’a accordé au Professeur KSIM YENIGUN, Directeur Général de la lutte contre la désertification et l’érosion au Ministère de l’Environnement, de l’Urbanisation et du Changement climatique de la Turquie.

Professeur KASIM est venu remercier le ministre MAIZAMA Abdoulaye pour sa disponibilité et son engagement en faveur du combat contre la désertification. Il a aussi réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner le Niger dans la lutte pour sa souveraineté entamé depuis les évènements du 23 juillet 2023 et l’avènement du  Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) au pouvoir au Niger.

L’entretien entre Professeur KASIM et le ministre MAIZAMA Abdoulaye a eu lieu en présence de Monsieur  Rahman NURDUN, Vice-Président de l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA), du Chef du département de lutte contre la désertification Monsieur Gürcan SEÇGEL  et de Monsieur Pınar CANLI  expert principal au Département de la lutte contre la désertification. 

Le ministre a souhaité le renforcement de l’initiative d’Ankara sur la lutte contre la désertification, le partage d’expérience et des résultats en lien avec la recherche dans le domaine de l’environnement, le renforcement du projet de reboisement avec la TIKA, le suivi de toutes les recommandations issues des échanges entre les deux pays, l’assistance pour la conservation des semences forestières et le reboisement technique, l’accélération des  activités de la Grand Muraille Verte et enfin le respect de la souveraineté et de la non-ingérence dans les affaires internes des deux pays.

Le ministre a enfin réitéré  le soutien du Niger à la Turquie pour l’organisation de la COP31sur le climat.

Peu après, le ministre MAIZAMA Abdoulaye a reçu  Dr Nasser Alkahtani, Directeur exécutif du Programme du Golfe arabe pour le développement (AGFUND), qui est une organisation régionale basée à Riyad, en Arabie Saoudite.

AGFUND a été créé en 1980 à l’initiative de Son Altesse Royale, le Prince Talal Bin Abdul Aziz Al Saud, avec le soutien des dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe: Emirats arabes unis, Bahreïn, Arabie Saoudite, Qatar, Sultanat d’Oman et le Koweït.

 

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Poignée de mains entre les deux personnalités

L'entretien entre le ministre MAIZAMA Abdoulaye et Dr Nasser Alkahtani AGFUND a porté sur le soutien qu'apporte cette institution aux projets qui intervient dans le domaine de l'éducation, l'autorisation des femmes, l'agriculture familiale, la restauration des bassins versants au Niger.

Dr Nasser Alkahtani a rassuré le ministre de la volonté de son institution a accompagné le Niger dans les domaines de l’environnement, de l’hydraulique et les autres initiatives de souveraineté alimentaire.

Les deux parties ont convenu  de la désignation des points focaux pour la concrétisation des engagements pris dans un proche avenir pour le bonheur des populations nigériennes.

                                                                ATTAOU Moutari

                                                                               RESCOM MHA/E

 

 

 

Le Ministre MAIZAMA Abdoulaye participe au panel d’échanges sur les questions de restauration des terres et préside l’ouverture des travaux sur la résilience des écosystèmes et des communautés dans les paysages arides.

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Une vue des panelistes

Le Ministre MAIZAMA Abdoulaye participe au panel d’échanges sur les questions de restauration des terres et préside l’ouverture des travaux sur la résilience des écosystèmes et des communautés dans les paysages arides.

Le ministre de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement Colonel MAIZAMA Abdoulaye, a sur invitation de la Banque Mondiale participé à un panel d’échanges et de discussion en lien avec la restauration des terres dégradées et a présidé l’ouverture des travaux du panel sur les solutions pour renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés dans les paysages arides.

Au cours du panel portant sur : « intensifier la restauration des terres pour des écosystèmes et des communautés résilientes », le Ministre MAIZAMA Abdoulaye a expliqué qu’au Niger environ 3,9 millions d’Ha de terres agricoles, pastorales et forestières sont concernées par le phénomène de dégradation. On estime à environ 100 000 ha, le rythme annuel de dégradation des terres.

C’est donc pour inverser cette tendance à la dégradation des terres que le Niger s’est engagé à travers son cadre stratégique de gestion durable des terres et des eaux (CS-GDT), à restaurer à l’horizon 2030, 3,2 millions d’Ha.  Pour conforter cet engagement le Niger a adhéré à trois initiatives majeures notamment l’Initiative Grande Muraille Verte pour le Sahel et le Sahara, la déclaration d’engagement sur les objectifs de Neutralité en matière de dégradation des terres (NDT)et enfin l’Initiative Africaine de Restauration des Paysages Forestiers (AFR100)

 Au Colonel MAIZAMA Abdoulaye d’ajouter que la lutte contre la dégradation des terres comme bases productives est l’une des priorités du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, réitérée dans le Programme de la Résilience pour la Sauvegarde de la Patrie en son axe 3 « Développement des bases de production pour la souveraineté économique ».

Le ministre MAIZAMA Abdoulaye a par la suite présidé l’ouverture des travaux du panel sur « solutions pour renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés dans les paysages arides »

Il a expliqué en substance, que le Niger s’est effectivement engagé à restaurer 5,1 millions d’hectares, dont 3,2 millions d’hectares pour l’Initiative AFR100 et 1,9 millions d’hectares au titre de la mise en œuvre du plan d’action de l’Initiative GMV.

 

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Le ministre MAIZAMA Abdoulaye prononçant l’allocution d’ouverture des travaux sur les solutions pour renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés dans les paysages arides.

Il a par la suite ajouté que le Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie fait de la Neutralité de Dégradation des Terres (NDT) qui vise la restauration des paysages à hauteur de 4,4 millions d’hectares une priorité.

Le ministre a informé les participants au panel qu’il a signé le 29 juillet dernier la déclaration régionale sur le renforcement de l’éducation au changement climatique pour l’intégration de l'éducation climatique dans les programmes existants pour garantir l'accès à cette éducation dans les régions rurales et arides.

Il a enfin appelé les partenaires pour accompagner le Niger pour la mise en œuvre de cette déclaration.

Apres la tenue de ces deux panels, les responsables du ministère de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement, les représentants du Conseil National de l’Environnement pour un Développement Durable (CNEDD), les chercheurs, les experts sur les questions en lien avec la désertification et le changement climatique et les représentants de certains instituts de recherche scientifique qui accompagnent le ministre MAIZAMA Abdoulaye, ont pris part à d’autres panels en rapport avec la restauration des terres, le changement climatique et sur les activités de la Grande Muraille Verte.

 

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Le Colonel Abdou Ibrahim intervenant dans un panel d’échanges sur le programme intégré de la Grande Muraille Verte

L’objectif de cette participation aux panels vise d’abord à présenter la situation de la désertification au Niger ainsi que les conséquences sur les écosystèmes, en vue d’obtenir des financements des programmes et projets innovants de restauration et de préservation des bases productives et pour renforcer la résilience des écosystèmes et des communautés et de lutte contre le changement climatique au Niger.

 

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Echanges entre les Directeurs Généraux des pays membres de AES

 

En marge de leur participation aux travaux des différents panels d’échanges, les Directeurs Généraux de l'Environnement des pays de l'AES (Burkina, Mali, Niger) ont échangé sur les questions liées à environnement dans leur pays et comment mener ensemble le plaidoyer pour un financement conséquent des activités de lutte contre la désertification et de changement climatique au Sahel.

                                                               Par M. ATTAOU Moutari

                                                                          Responsable de Communication

                                                          au cabinet du MHA/E 

 

 

 

 

 

 

LES ORGANISATIONS DE LA SOCIETE CIVILE NIGERIENNE A LA COP16 POUR ENCOURAGER L’ACCELERATIONS DE LA NEUTRALITE EN MATIERE DE DEGRADATION DES TERRES.

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Plus d’un milliard de personnes vivent dans des zones dégradées et menacées par la sécheresse. La seizième session de la Conférence des Parties (COP16) à la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD) se tient du 2 au 13 décembre 2024 à Riyad, en Arabie Saoudite autour du thème « Nos terres, notre avenir ».

En plus des Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE Niger), plusieurs ONG nigériennes participent à la COP 16 à Riyadh en Arabie Saoudite, aux côtes du Ministère de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement. Il s’agit de l’Association des Jeunes pour l’Environnement et l’Education Civique (AJEEC), l’Association Nigériennes des Scoutes de l’Environnement, ONG Assistance Impartiale pour Un Développement Durable  à travers des Intervention Pluri Sectorielle (Aide Plus), ONG Action pour les Droits Humains l’Environnement et le Vivre Ensemble (ADEVE ), Women in Nexus ( WiN), l’ONG ADESA, Association Nigérienne pour un Développement Florissant (ONG ANDF), le CNCOD, l’ONG JEDD, Sahara Sahel Food, Sahel Délices, Tin Hinane.

A l’image de JVE Niger, la plupart animent un stand d’exposition et des évènements parallèles sur les bonnes pratiques et solutions innovantes du Sahel face à la dégradation des terres de la lutte contre la désertification et la sècheresse.

Les acteurs de la société civile nigérienne au PANEL sur les activités de la Grande Muraille Verte

Selon Sani Ayouba, Directeur Exécutif JVE Niger « le Stand de JVE sert de vitrine sur les activités de reboisement et de promotion de l’agroécologie mené par l’organisation depuis sa création au Niger. En plus, notre participation à la COP 16 est une opportunité pour renforcer le plaidoyer dans ses négociations en faveur de l’accélération de la neutralité carbone en matière de dégradation des terres et du financement des actions durables ». La plupart des participants des OSC du Niger présents à Riyadh apportent leur expertise à travers l’animation et l’organisation des évènements parallèles ainsi que le suivi des négociations.  

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Une vue des acteurs des OSC du Niger présent à la COP 16

« Nous participons dans les groupes de travail avec le panel des organisations de la société civile mondiale. Nous contribuons par nos actions à l’atteinte des indicateurs d’évaluation et de suivi ainsi que des objectifs volontaires pour restaurer les terres dégradées défini par le Niger » ajoute M. Ismael Allahi Bizo, Président de l’AJEEC.  En rappel, les parties à cette COP 16 devraient décider des actions collectives pour:

  • Accélérer la remise en état des terres dégradées d’ici 2030,
  • Renforcer la préparation, la réaction et la résilience face à la sécheresse,
  • Veiller à ce que les terres continuent d’apporter des solutions en matière de climat et de biodiversité,
  • Renforcer la résilience face à la recrudescence de tempêtes de sable et de poussière,
  • Développer la production alimentaire en respect avec la nature,
  • Renforcer les droits fonciers des femmes pour faire progresser la restauration des terres,
  • Promouvoir l’engagement de la jeunesse, y compris en matière d’emplois jeune décents basés sur la terre.

La mise en œuvre du cadre stratégique 2018-2030 de la CNULCD visant à atteindre la "neutralité de la dégradation des terres" (NDT) d’ici 2030 doit être évalué, sur la base de trois indicateurs : la productivité primaire, la couverture des sols, le stock de CO2 dans les sols.

Par M. ATTAOU Moutari

Responsable de Communication

 au cabinet du MHA/E

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

COP 16 A RIYAD EN ARABIE SAOUDITE : Le Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de l'Environnement, Colonel MAIZAMA Abdoulaye s’entretient avec le Ministre saoudien de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture Abdulrahman Al Fadley

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Le Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de l'Environnement, Colonel MAIZAMA Abdoulaye saluant son homologue de l’Arabie Saoudite Abdulrahman Al Fadley

La 16ème Conférence des parties (COP) de la Convention des Nations unies sur la lutte contre la désertification qui a débuté le lundi 2 décembre à Riyad en Arabie saoudite, se déroule actuellement. Elle réunit 196 pays pour aborder l’un des enjeux environnementaux majeurs de notre époque, la désertification.

Le Ministre MAIZAMA Abdoulaye à la tête d’une délégation composée d’environnementalistes, des chercheurs, d’experts sur les questions en lien avec la désertification et les changements climatiques, représente le Niger à cette importante rencontre planétaire. A cette occasion, il a eu une séance de travail avec le Ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture du Royaume d’Arabie Saoudite portant sur la coopération entre le Niger et l’Arabie Saoudite

Organisée du 2 au 13 décembre à Riyadh, en Arabie Saoudite, la COP 16 sur la lutte contre la désertification a pour thème « Notre terre. Notre avenir ». Elle réunit 196 états avec l'objectif d'adopter des mesures internationales en réponse aux défis urgents liés à la dégradation des terres, à la désertification et à la sécheresse.

Phénomène qui touche près de 2 milliards de personnes, la désertification représente une menace croissante pour la biodiversité. Aussi environ 40 % des terres à l’échelle mondiale sont aujourd’hui dégradées, avec des conséquences directes sur la sécurité alimentaire, les ressources en eau et les moyens de subsistance de milliards de personnes, en particulier dans les régions sèches. La multiplication des épisodes de sécheresse, l'accroissement de leur sévérité, les événements climatiques extrêmes conduisent à la perte de la biodiversité. La COP 16 sur la désertification vise donc la restauration des terres dégradées et l’atteinte d'un monde neutre en termes de dégradation des terres d'ici 2030.

La COP 16 a enregistré la participation des ministres en charge de l’environnement de certains pays sahéliens menacés par la désertification et le changement climatique.

Lors de son entretien avec son homologue saoudien, le Ministre  MAIZAMA Abdoulaye a d’abord transmis les salutations fraternelles de Son Excellence le Général de Brigade Abdourahamane Tiani, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie,  Chef de l’Etat et de Son Excellence Monsieur Lamine Zeine Ali Mahaman, Premier Ministre à Son Altesse Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud, Roi du Royaume d’Arabie Saoudite, gardien des deux Saintes Mosquées et a Son Altesse Mohamed Bin Salman, Prince Héritier et Premier Ministre du Royaume d’Arabie Saoudite.

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Entretien entre les deux ministres

Il a ensuite félicité le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture du Royaume d’Arabie Saoudite pour sa nomination méritée au poste de Président de 16ème session de la Conférence des Parties et la parfaite organisation de l’évènement et assure du soutien du Niger à l’accomplissement de son mandat.

MAIZAMA Abdoulaye a présenté ses remerciements à Abdulrahman Al Fadley pour l’invitation à participer à l’événement, l’accueil réservé à la délégation du Niger, la prise en charge de certains délégués du Niger (Gouvernement et société civile) et la mise à disposition gracieusement d’un pavillon au Niger.

Colonel MAIZAMA Abdoulaye a par ailleurs invite son homologue saoudien à étudier les possibilités de développement d’un mémorandum d’entente, entre les deux structures, portant essentiellement sur les questions de gestion durable des terres et des eaux (évoquer l’Initiative verte de l’Arabie Saoudite en parallèle avec le programme sur l’accélération de la mise en œuvre de l’Initiative Grande Muraille verte au Niger et le CS-GDT), la gestion durable de la biodiversité, des aires protégées et des zones cynégétiques ( engagement du Niger à rehausser significativement  la proportion des aires protégées par rapport au territoire national ( RNNG, Réserve de biodiversité de Timia), restaurer les aires protégées à travers surtout l’amélioration des habitats et la réintroduction des espèces (cas de gadabégi) et la modernisation et la professionnalisation de la gestion des zones cynégétiques  VS expérience s’appuyer sur l’expérience de l’Arabie Saoudite en la matière), le développement des stratégies efficaces pour assurer un approvisionnement régulier en eau des villes, des campagnes et du cheptel

Les échanges d’expériences, de renforcement des capacités techniques, matérielles et scientifiques des acteurs de la gestion durable des terres et de la biodiversité (relever le niveau d’utilisation des technologies innovantes en matière de suivi-évaluation des actions de GDT, de la biodiversité (Réserve royale et autres aires protégées) ont également été abordés par les deux ministres.

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Une vue des deux délégations

Colonel MAIZAMA Abdoulaye a enfin sollicité auprès du ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Agriculture du Royaume d’Arabie Saoudite un soutien à l’aboutissement du Projet de Réhabilitation des Terres Agrosylvopastorales pour la Résilience des Communautés qui a fait l’objet d’une étude de faisabilité avec le Fond Saoudien de Développement ainsi que le Projet dattier dans le cadre de la Grande Muraille Verte (BID, l’exploration des possibilités d’appui à la création d’une école des Eaux et Forêts au Niger et le développement d’une coopération universitaire pour partager les résultats de recherche et promouvoir l’innovation dans la lutte contre la dégradation des terres.

Le Ministre de l'eau, de l'environnement et de l’agriculture du royaume de l'Arabie Saoudite a remercié le Ministre MAIZAMA Abdoulaye pour sa visite et son engagement en faveur de l’initiative moyen orient, initiative verte de l'Arabie Saoudite 2020- 2100. Il l’a rassuré de son accord pour l'élaboration d’un mémorandum d'entente entre les deux ministères.

Il a également promis de plaider la cause du Niger auprès du fonds saoudien et la BID pour l’aboutissement du Projet de Réhabilitation des Terres Agrosylvopastorales pour la Résilience des Communautés ainsi que le Projet dattier dans le cadre de la Grande Muraille Verte (BID).

Peu après cet entretien, le Colonel MAIZAMA Abdoulaye a visité le pavillon de l'eau, de l'environnement et de l’agriculture du royaume de l'Arabie. La visite lui a permis de découvrir les richesses en biodiversité   animale, végétale, génétique et écosystémique de ce Royaume.

MAIZAMA Abdoulaye a enfin visité les pavillons des pays membres de l’AES notamment celui du Burkina Faso et du Mali.

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Le ministre MAIZAMA Abdoulaye aux pavillons du Mali et celui du Burkina Faso

Sur place le ministre les a remerciés pour leur collaboration avec le Niger dans le cadre du combat contre la sècheresse et la désertification dans les pays de l’AES et la recherche de la souveraineté nationale des trois pays.

Par ATTAOU Moutari

Responsable de Communication

 au cabinet du MHA/E

 

 

 

 

 

Lancement de la campagne nationale de l'empoissonnement des mares édition 2024 à Madarounfa

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Le Ministre de l'Hydraulique de l'Assainissement et de l'Environnement, Colonel MAIZAMA ABDOULAYE procédant au lancement de la campagne d’empoissonnement des mares Edition 2024 sur le Lac de Madarounfa en présence du Gouverneur de la Région de Maradi, le Contrôleur Général de Police ISSOUFOU MAMANE.

A l’entame de la cérémonie, le Préfet de Madarounfa et le Président de l’association nigérienne des pêcheurs se sont réjoui du choix porté à leur localité pour le lancement de la campagne nationale d’empoissonnement des mares. Ils ont ensuite saisi l’occasion pour remercier Son Excellence le Général de Brigade ABDOURAHAMANE TIANI, Président du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie, Chef de l’Etat et de Son Excellence Elhadj Ali Mahaman Lamine Zeine, Premier Ministre, Ministre de l’Economie et des Finances pour tous les efforts contribuant au bonheur des populations nigériennes.

Dans son intervention le Directeur régional de l’environnement de Maradi, Colonel Salifou Papa Garba a expliqué que le Lac de Madarounfa est le plus grand plan d’eau de surface permanent de la région de Maradi. Il présente une forme irrégulière et occupe une superficie officielle de 524,32 hectares. Cette superficie varie entre 600 et 800 hectares avec une profondeur de 1,5 à 5 mètres selon les saisons. Il est alimenté par le Goulbin Maradi et le Goulbin Gabi qui l’approvisionnent en eau et en sédiments chaque année pendant la saison des pluies. Il est situé entre 13˚ 18’ 25’’ de l’attitude Nord et 07˚ 09’ 35’’ de longitude Est à 35km de la ville de Maradi. Il est inscrit site RAMSAR depuis le 18 Décembre 2019.

Le Directeur départemental de l’environnement de Madarounfa, le lieutenant-colonel Moussa Illiassou, a à son tour expliqué que plusieurs activités socio-économiques sont pratiquées autour du lac notamment la Pêche, l’Agriculture, l’Elevage, l’Exploitation PFNL et le Tourisme entre autres. S’agissant de la pêche, l’on enregistre une diversité d’espèces de Poisson (24 espèces), avec une production moyenne annuelle de 17.89 tonnes/an, et 6 villages pêcheurs (247 Pêcheurs).

Cependant le lac de Madarounfa est menacé par l’ensablement, en plus de l’epuisement du stock de poisson suite à l’assèchement du lac en 2023 et la digue filtrante réalisée sur le lit du Goulbi empêchant l’auto-empoissonnement naturel, l’envahissement par des plantes aquatiques, l’érosion du bassin versant, la coupe frauduleuse des arbres autour du lac, l’asséchement de  4/5 de sa superficie totale pendant plus de 40 jours en 2024(Mai-juin), la non alimentation du Lac cette année par les goulbi certaines années, le changement climatique (pluviométrie) et la forte pression des usagers.

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Une vue des officiels

Dans son allocution, le Gouverneur de la Région de Maradi, le Contrôleur Général de Police ISSOUFOU MAMANE, a soutenu que la production annuelle de poisson au Niger est en moyenne à 45 000 tonnes par an évaluée à plus de 45 milliards de francs CFA. Elle contribue de manière   appréciable à la lutte contre la pauvreté, à la croissance économique (4.6% du PIB) et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

Il a ensuite soutenu que la mise en valeur de ces potentialités halieutiques permettrait de contribuer davantage à la création d’emplois et de revenus au Niger. Ainsi, pour mettre en valeur ses ressources, le Niger a élaboré en 2020 la Stratégie Nationale de Développement Durable de la Pêche (SNDDP) 2021-2035 et son Plan d’Action 2021-2025.

Dans son discours de lancement de la campagne, le Ministre de l'Hydraulique de l'Assainissement et de l'Environnement, Colonel MAIZAMA ABDOULAYE, a dit que le but de la campagne nationale d’empoissonnement des mares est l’amélioration des revenus des pêcheurs et tous les acteurs de la filière poisson à travers une diversification/densification des espèces de poisson dans les écosystèmes aquatiques nationaux et un accroissement de la production de poisson.

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Une vue des pêcheurs et autorités traditionnelles locales

Le ministre a ajouté que l’introduction de 6 espèces ( Guiwa, Bouka, Bali etc ) Kihi..totalisant 11900 individus, engendrera une production de 262 tonnes de poissons pour les deux cycles de pêche pour un montant de 262 000 000 f par an. En termes de permis pêche il est attendu des 247 pêcheurs recensés, une recette il est 2 470 000.

La présente cérémonie a dit le ministre, vise aussi à informer et sensibiliser les communautés sur l’importance de l’empoissonnement des mares dans le cadre de la souveraineté alimentaire et nutritionnel, à procéder à une démonstration des techniques d’empoissonnement sur le site de lancement officiel de la campagne et enfin à échanger avec la communauté des pêcheurs et des autres acteurs de la filière sur les enjeux de la préservation de l’environnement en général et des pêcheries en particulier.

Le Niger compte environ 410 000 ha de plans et cours d’eau valorisé à des fins d’exploitation halieutique. Ces écosystèmes aquatiques renferment une importante biodiversité ichtyologique composée de 112 espèces de poissons réparties dans 22 familles. En plus la production annuelle de poisson au Niger est, elle, en moyenne à 45 000 tonnes pour un chiffre d’affaires de plus de 45 milliards de francs CFA. La pêche contribue donc de façon significative à la lutte contre la pauvreté, à la croissance économique (4.6% du PIB) et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle a renchéri colonel MAIZAMA Abdoulaye.

Pour finir, le ministre MAIZAMA Abdoulaye a dit que le choix porté sur le Lac de Madarounfa pour le lancement de la campagne d’empoissonnement, a dit MAIZAMA ABDOULAYE, procède de trois objectifs. Il s’agit d’abord d’attirer l’attention des communautés nationale et internationale sur les conséquences du changement climatique, ensuite reconstituer le potentiel halieutique du lac par l’empoissonnement des espèces de la famille des cichlidae, des latidae, des bragidae et claridae qui jadis peuplaient ce dernier et enfin lancer un appel à l’action pour le sauvegarde du site Ramsar du lac de Madarounfa en particulier et de toutes les autres pêcheries et zones humides du Niger en général, en vue de la préservation de leur rôle écologique, leurs attributs et les services écosystémiques   qu’ils offrent aux différents exploitants.

                                                                                      ATTAOU Moutari RESCOM/CAB/MHA/E

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

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Mission d'explication de la lettre de mission Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et Environnement

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