COMMUNIQUE DE PRESSE: ATELIER DE VALIDATION DE ONZE (11) AVANT-PROJETS DETAILLES PROVISOIRES (APD) DES INFRASTRUCTURES A BUTS MULTIPLES DU PIDACC/BN COMPOSANTE-NIGER

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COMMUNIQUE DE PRESSE

ATELIER DE VALIDATION DE ONZE (11) AVANT-PROJETS DETAILLES PROVISOIRES (APD) DES INFRASTRUCTURES A BUTS MULTIPLES DU PIDACC/BN COMPOSANTE-NIGER

 Un préalable à la réalisation des infrastructures à buts multiples du PIDACC/BN

Konni (Région de Tahoua), Niger

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Dans le cadre de la mise en œuvre des travaux des infrastructures à buts multiples du Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN), l’Unité Nationale de Coordination dudit Programme (UNCP) organise un Atelier de validation de onze (11) rapports provisoires d’Avant-Projet Détaillé (APD).

Conformément aux termes de références pour le recrutement d’un bureau d’études chargé de la réalisation des études et contrôle des travaux (APS, APD, Evaluations environnementale et sociale, Elaboration des DAO, contrôle et surveillance des travaux des infrastructures a buts multiples), cette initiative vise à faire un bon choix des options de conception proposées, de vérifier le respect des normes et la qualité des matériels et matériaux à utiliser.

L’objectif de l’atelier est de soumettre aux parties prenantes les rapports provisoires des APD des infrastructures à buts multiples à la validation et de définir la conduite à tenir pour l'élaboration des Dossiers d’Appel d’Offres (APD). Ce processus aboutira à la réalisation des infrastructures à buts multiples dans la perspective de renforcer la résilience durable des populations face aux effets du changement climatique.

Les travaux de l’atelier ont été ouverts par le Préfet du département de Birni N’Konni accompagné du Secrétaire Général de la Préfecture et de l’Administrateur Délégué de la Commune Urbaine de Birni N’Konni. La couverture médiatique a été assurée par l’Antenne Régionale de la Radiotélévision Nationale (RTN) de Tahoua.

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Photos 1 et 2 : Cérémonie d’ouverture de l’atelier par le Préfet de Konni

L’atelier qui a rassemblé les Points focaux du PIDACC/BN notamment du Génie Rural, de l’Elevage et de la Pêche, les Directeurs Régionaux et Départementaux du Génie Rural des localités concernées, ainsi que les Experts du PIDACC/BN de la Coordination Nationale, se défini en un cadre d’échanges sur les propositions techniques. Il a permis, de formuler des observations pertinentes et constructives qui serviront à valider efficacement les documents provisoires et d’orienter les ajustements nécessaires avant leur finalisation.

Le Groupement de Bureaux d’études CAFI-B/AGECI-CI a été commis pour présenter les onze (11) rapports provisoires d’APD qui ont été analysés sans complaisance par les participants. Nous sommes convaincus que les travaux de cet atelier contribueront significativement à améliorer lesdits rapports qui conditionne la qualité des infrastructures qui permettent r d’assurer leur pérennité.

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Pour rappel, le Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN) a été initié par l'Autorité du Bassin du Niger (ABN) avec le soutien financier de la Banque Africaine de Développement (BAD). Ce programme découle du Plan d’Actions pour le Développement Durable du Bassin du Niger (PADD) et de son Programme d’Investissement (PI) enrichi par le Schéma Régional de Lutte Contre l’Ensablement ainsi que le Plan Stratégique (PS) adoptés par les pays membres.

L'objectif du PIDACC/BN est de contribuer à l’amélioration de la résilience des populations et des écosystèmes du bassin du Niger par une gestion durable des ressources naturelles. Il se structure autour de trois composantes principales : (i) Développement de la résilience des écosystèmes et des ressources naturelles, (ii) Développement de la résilience des populations, et (iii) Coordination et gestion du programme. Les questions de genre et de protection de l’environnement sont intégrées de façon transversale à toutes ces composantes.

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Les résultats attendus de la composante Niger incluent : (i) la récupération de 5 935 hectares de terres dégradées ; (ii) la construction de 61 infrastructures hydrauliques pour soutenir des activités agro-pastorales et piscicoles ; (iii) la mise en œuvre de 25 sous-projets visant à développer les chaînes de valeurs agricoles et à promouvoir 22 Petites et Moyennes Entreprises (PME) gérées par des jeunes ; (iv) le renforcement des capacités d’adaptation au changement climatique de 7500 ménages.

Le coût total de la Composante Niger du PIDACC/BN, y compris les imprévus en hors taxes et hors douanes, est estimé à environ 13,526 milliards de FCFA financés par la BAD et ses partenaires, dont le Fonds Vert pour le Climat, le Fonds pour l’Environnement Mondial, l’Union Européenne, ainsi que par les contributions des bénéficiaires et des gouvernements concernés.

La composante Niger du PIDACC/BN intervient dans quatre (04) régions, vingt-quatre (24) départements et une cinquantaine de communes dont quinze communes de concentration.

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Cliquer ici pour suivre la vidéo de l'atelier: https://youtu.be/l0wp3HBOQ08

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Signature d’un accord de partenariat entre le Gouvernement du Niger et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), pour la conception d’un laboratoire nationale de référence et la modernisation de sept autres laboratoires régionaux suivi de la

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Lors de la signature

Signature d’un accord de partenariat entre le Gouvernement du Niger et l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), pour la conception d’un laboratoire nationale de référence et la modernisation de sept  autres laboratoires régionaux suivi de la formation des cadres.

Lors de la présente signature, le Ministre de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement, Colonel MAIZAMA Abdoulaye, représentant le Gouvernement du Niger, a d’abord remercier le Directeur Général de l’AIEA, Monsieur Raphael Mariano Grossi, pour sa visite au Niger, ce qui démontre la parfaite collaboration entre l’AIEA et le Gouvernement de la République du Niger

Le Colonel MAIZAMA Abdoulaye a rappelé que le territoire du Niger dispose d’importantes ressources en eau souterraine et de surface, qui constituent le socle de son développement socio-économique. Mais ce potentiel en ressources en eau est aujourd’hui confronté à toutes sortes de menaces. En plus de pollution naturelle liée à la nature chimique des aquifères, il y’a aussi les activités anthropiques et les changements climatiques, voire même des actes criminels de nature biologique.

C’est pourquoi, a dit le Ministre, l’idée de doter le Niger d’un laboratoire moderne d’analyse des eaux et la modernisation des sept laboratoires régionaux est plus que vitale. Donc, il s’agit d’une action urgente à réaliser pour prévenir la population des risques de contamination et la sécuriser contre ces menaces de pollutions.

Le ministre s’est enfin réjoui de la signature de cet Accord de collaboration entre l’AIEA et Le Niger, qui matérialise un début de la mise en place de ce laboratoire de référence et de la modernisation des sept existants dans les régions, tout en remerciant la Banque Mondiale qui appuie le Niger à travers le financement la Plateforme Intégrée pour la Sécurité de l’Eau au Niger (PISEN).

Le Directeur Général de l’AIEA a dit que l’appui de son institution pour la conception du Laboratoire National de Contrôle de la Qualité et Pollution des Eaux (LNCQPE), vise à garantir aux populations nigériennes l’accès à une eau de qualité.

Il a ajouté que ces laboratoires auront pour mission essentielle de contrôler la qualité des ressources en eau ainsi que la qualité de l’eau potable distribuée. Ils disposeront d’outils performants d’analyses et de contrôles, dont la fiabilité est assurée par des systèmes d’assurance de la qualité des analyses. Ils contribueront aussi dans l’assainissement et la protection de l’environnement en veillant au respect de la réglementation en vigueur portant fixation des valeurs limites spécifiques de rejet domestique et la qualité des eaux usées.

Pour finir, Monsieur Raphael MARIANO GROSSI a rassuré le ministre MAIZAMA Abdoulaye sur le soutien de son institution à notre pays. « Nous allons continuer à soutenir le Niger et son peuple et avec ces laboratoires, la capacité des cadres nationaux sera renforcée.», a-t-il dit.

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Photo de famille

Notons que la dotation de notre pays d’un laboratoire de référence d’analyse d’eau intervient dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de la Plateforme Intégrée pour la Sécurité de l’Eau au Niger (PISEN), financé par la Banque Mondiale,

La signature de l’accord de partenariat a eu lieu en présence de la Présidente de la Haute Autorité Nigérienne à l'Energie Atomique (HANEA), des experts de la Banque Mondiale et de l’AIEA, du Secrétaire Général du Ministère  de l’Hydraulique, de l’Assainissement et de l’Environnement et son adjoint et du Conseiller technique du Ministre Monsieur Chaibou TANKARI.

 ATTAOU Moutari

RESOM/ CAB/ MHA/E

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

70éme SESSION ORDINAIRE DU CONSEIL DES MINISTRES DE LA CBLT

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Ouverture ce matin à l'hôtel Bravia de Niamey de la 70 ème session ordinaire du conseil des ministres de la Commission du Bassin du Lac Tchad (CBLT).

Présidée par le ministre de l'Hydraulique de l'Assainissement et de l'Environnement, Colonel MAIZAMA ABDOULAYE, la cérémonie d'ouverture a enregistré la participation des membres du CNSP, des ambassadeurs et commissaires des pays membres de la CBLT, des PTF , des SG des ministères , des experts nationaux, des responsables et cadres du ministère de l'Hydraulique de l'Assainissement et de l'Environnement.

La rencontre a entre autres objectif de définir les orientations stratégiques, d'adopter le programme de travail et d'examiner le budget annuel de la CBLT pour l'année 2025.

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La CBLT tient la 70e session ordinaire du Conseil des ministres

Niamey, Niger – 27 février 2025 : la Commission du bassin du Lac Tchad (CBLT) a conclu avec succès sa 70e session ordinaire du Conseil des ministres à Niamey, République du Niger. La session, tenue le 27 février 2025, a été précédée d'une réunion préparatoire de trois jours du comité national d'experts.

Les honorables ministres des six pays membres de la CBLT ont participé à la session : Cameroun, Niger, Nigéria, Tchad, République centrafricaine et Libye. Les ministres ont délibéré et approuvé plusieurs résolutions clés, dont le rapport annuel d'activité pour 2024 et le plan de travail annuel et le budget pour 2025.

Résolutions clés adoptées :

1. Approbation du rapport d'activité 2024 et de l'exécution du budget.
2. Adoption du rapport du contrôleur financier.
3. Approbation du programme de travail annuel et du budget 2025.
4. Avancement du projet de transfert d'eau inter-basin.
5. Adoption de la stratégie régionale adaptée pour la stabilisation, le relèvement et la résilience.
6. Adoption de la politique régionale pour la réconciliation et la réinsertion communautaires.
7. Facilitation de la ratification de la charte de l'eau du bassin du lac Tchad.
8. Décision de tenir la 71ème session ordinaire à Bangui, République Centrafricaine.

La CBLT continue de jouer un rôle central dans la gestion des ressources en eau partagées du lac Tchad, la préservation de l'écosystème et la promotion de l'intégration régionale, de la paix et de la sécurité. L'approbation du plan de travail annuel et du budget pour 2025 souligne l'engagement de la Commission en faveur du développement durable et de la coopération régionale.

 

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MISSION DE TRAVAIL DES RESPONSABLES DU MINISTERE DE L'HYDRAULIQUE, DE L'ASSAINISSEMENT ET DE L'ENVIRONNEMENT AU MALI

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S’imprégner de l’expérience du Mali pour la mise en place d’un Système d'Alerte Précoce Communautaire au niveau des deux sous bassins hydrologiques par le PANGIRE Niger.

Le Niger envisage de mettre en place un Système d'Alerte Précoce Communautaire au niveau des deux sous bassins hydrologiques en vue du renforcement de l’adaptation et de la résilience des communautés et des écosystèmes face aux risques hydro climatiques.

C’est dans ce cadre que le Secrétaire Général Adjoint du  Ministère de l'Hydraulique, de l'Assainissement et de l'Environnement du Niger, Colonel Makadassou Alassane a effectué une mission de travail à Bamako au Mali du 12 au 19 janvier 2025.

Il est accompagné dans ce déplacement de Dr Sandao Issoufou, Secrétaire Permanent du PANGIRE NIGER, de Monsieur Atahirou Karbo, Expert GIRE, de Maman Sani Souley de la Cellule de Coordination du Système d’Alerte Précoce au Cabinet du Premier Ministre et Chef de Département Alerte et Prévention.

L’objectif de la mission est de s’imprégner de l’expérience du Mali, Pays se trouvant dans des conditions hydriques et économiques similaires à celles du Niger, dans la mise en place et le fonctionnement des Systèmes d’Alerte Précoce Communautaires.

Ce qui permettra de renforcer les capacités des hauts responsables du Niger pour un retour d’expérience dans la conduite des tâches de coordination technique sur les SAP en général et du niveau communautaire en particulier. Il s’agit plus précisément il s’agira de comprendre la dynamique des changements climatiques et de leurs impacts sur les régimes pluviométriques au Mali en vue de faire une analyse comparative avec le contexte du Niger, mais aussi de voir les innovations institutionnelles et techniques dans la gestion des eaux pluviales en rapport avec les inondations, les sécheresses et les autres aléas présents et récurrents dans la zone.

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Réunion de travail avec le staff de la Direction nationale de l'hydraulique

Au cours de cette mission, la délégation du Secrétaire Général a eu plusieurs rencontres notamment avec une équipe du SAP du Mali,  le staff de la Direction nationale de l'hydraulique, la Direction Générale de la Protection Civile (DGPC), les experts de Mali MÉTÉO,

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Photo de famille avec l’équipe de la Direction Générale de la Météorologie du  MALI

La délégation nigérienne a enfin assisté à une réunion de restitution au Ministère de l'Eau et de l'énergie et d’effectuer une visite guidée de nouvelles infrastructures à Mali Météo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PIDACC/BN: Mise en œuvre des sous projets

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PIDACC/BN- COMPOSANTES NIGER : RESTAURATION DU COUVERT VEGETAL DES TERRES DEGRADEES DANS LE CADRE DE LA MISE ENE ŒUVRE DES SOUS PROJETS CES/DRS

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A l’instar des autres pays membre du Bassin du Niger, le Niger est confronté aux effets négatifs du changement climatique avec ses répercussions sur les activités agrosylvopastorales et halieutiques fragilisant du coup les communautés surtout celles vivant en milieu rural. C’est dans ce contexte que l’Autorité du Bassin du Niger (ABN) avec l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD) et ses partenaires ont financé un programme de grande envergure regroupant ses neuf (9) Etats membres intitulé « Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN) »

La Composante Niger du PIDACC/BN vise à contribuer à l’amélioration de la résilience des populations et des écosystèmes du bassin du Niger par une gestion durable des ressources naturelles. De manière spécifique, le Programme vise à : (i) réduire le processus d’ensablement du fleuve Niger, (ii) améliorer la capacité d’adaptation des populations au changement climatique, (iii) améliorer la gestion des ressources naturelles et la gestion intégrée des écosystèmes, la protection de la biodiversité et la restauration de la fertilité des sols.

 Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre des activités du Programme, l’Union Européenne (UE) et le Fonds pour l'Environnement Mondial/Autorité du Bassin du Niger (FEM/ABN) appuient les interventions de l’Etat pour améliorer la résilience climatique des communautés vulnérables et la gestion durable des bassins versants. Ces appuis orientés vers la mise en œuvre des activités de Conservation des eaux et des sols / Défense et restauration des sols (CES/DRS), visent la protection des ressources et des écosystèmes, la lutte contre l’érosion et l’ensablement, la gestion forestière durable, la protection de la biodiversité, la lutte contre la pollution des eaux et le renforcement des capacités.

L’exécution des travaux de CES/DRS se fait sous forme des sous projets élaborés par les communautés bénéficiaires avec l’appui des cadres des Services techniques de l’Environnement. Après leur élaboration, les sous projets sont d’abord soumis à la validation des Comités Techniques Régionaux de Suivi (CTRS) et ensuite à l’approbation de la Banque. La mise en œuvre de ces différents sous projets est basée sur une approche participative et inclusive qui prend en compte le genre.

Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre des Plans de Travail et Budget Annuels (PTBA) 2020, 2021 et 2022, Vingt-trois (23) sous projets financés par l’UE et le FEM/ABN ont été mis en œuvre.

Par rapport au financement de l’Union Européenne, il a concerné treize (13) sous projets dont cinq (5) de fixation des dunes totalisant 260 ha et sept (7) de récupération des terres dégradées qui couvrent 280 ha dans le département de Kollo et un (1) sous projet de récupération des terres de cent (100) ha dans le département de Gaya.

Quant au FEM/ABN, il s’agit de dix (10) sous projets dont quatre (4) de récupération des terres dégradées totalisant 160 ha dans les Communes de Bouza et de Allakaye, deux (2) de fixation des dunes de 60 ha dans la Commune de Méhana, et quatre (4) autres sous projets de jachères améliorée et agroforesterie de 122 ha dans les Communes de Gaya, Yellou, Bana et Bengou (département de Gaya).

Ainsi, la mise en œuvre de ces sous projets par les communautés bénéficiaires est marquée par une implication effective du genre à toutes les étapes notamment :

  • information/sensibilisation: sur 1648 personnes touchées, 970 sont des femmes soit 59%;
  • Mise en place et formation des Comités villageois de gestion des ressources naturelles (CVGRN) : sur 15 comités mis en place, 150 membres ont été formés dont 46 femmes soit 31% ;
  • Exécution des travaux CES/DRS : sur 2036 bénéficiaires participants aux travaux, 648 sont des femmes soit 32%.

La mise en œuvre de ces sous projets a non seulement permis d’augmenter les revenus des ménages à travers la rémunération de la main d’œuvre à hauteur de 131 000 000 FCFA du montant dépensé pour la mise en œuvre de ces sous projets mais aussi   de restaurer les terres dégradées à travers l’ensemencement des herbacées, les plantations et les semis directs des noix des rôniers. Au total 187 872 Plants ont été plantés, 3 550 kg de semences herbacées ensemencées et 10 000 noix de rôniers semées.

 

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PIDACC/BN: Information- sensibilisation des acteurs sur la mise en œuvre des sous projet financés par UE

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L’Autorité du Bassin du Niger (ABN) avec l’appui technique et financier de la Banque Africaine de Développement (BAD) et ses partenaires ont financé un programme de grande envergure regroupant ses neuf (9) Etats membres intitulé « Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger (PIDACC/BN) ». 

Le PIDACC/BN –Composante Niger vise à contribuer à l’amélioration de la résilience des populations et des écosystèmes du bassin du Niger par une gestion durable des ressources naturelles. De manière spécifique, il vise à : (i) réduire le processus d’ensablement du fleuve Niger, (ii) améliorer la capacité d’adaptation des populations au changement climatique, (iii) améliorer la gestion des ressources naturelles et la gestion intégrée des écosystèmes, la protection de la biodiversité et la restauration de la fertilité des sols.

 C’est à ce titre que l’Union Européenne à travers la Facilité d’Investissement pour l’Afrique appuie les interventions de l’Etat pour améliorer la résilience climatique des communautés vulnérables et la gestion durable des bassins versants. Cet appui, axé principalement sur la mise en œuvre des activités de CES/DRS, vise la protection des ressources et des écosystèmes, la lutte contre l’érosion et l’ensablement, la gestion forestière durable, la protection de la biodiversité, la lutte contre la pollution des eaux et le renforcement des capacités.

L’exécution des travaux de CES/DRS qui se fait à travers des sous- projets  élaborés par les communautés bénéficiaires avec l’appui des services techniques de l’Environnement, privilégie non seulement une approche participative et inclusive avec la prise en compte du genre, mais constitue aussi, une réponse majeure aux contraintes naturelles notamment la dégradation continue de terres occasionnée par l’érosion hydrique et éolienne et les effets négatifs du changement climatique. Ces contraintes affectent les productions agrosylvopastorale et halieutique et entravent la relance de l’économie locale maintenant du coup les communautés dans l’insécurité alimentaire et la pauvreté.

Ainsi, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan de Travail et Budget Annuels (PTBA) 2021, sur financement de l’Union Européenne, il est prévu la réalisation de 260 ha de Fixation de dunes et 380 ha de récupération des terres. A cet effet, treize (13) sous projets ont été élaborés et approuvés dont cinq (5) de fixation des dunes et huit (8) autres de récupération des terres dégradées. Ces sous projets sont repartis dans les départements de Gaya (région de Dosso) et de Kollo (région de Tillabéri).

 Cette intervention s’aligne avec le Cadre Stratégique de la Gestion Durable des Terres (CS-GDT) au Niger qui vise à : « améliorer la gestion durable des terres pour lutter contre l’insécurité alimentaire, améliorer la résilience des populations face au changement climatique et accroitre la performance de l’économie du Niger » et son Plan d’Investissement 2015-2029.

Ainsi, pour créer les meilleures conditions de la mise en œuvre de ces sous projets, une mission d’information/ sensibilisation des communautés concernées a été entreprise pour expliquer l’approche de mise en œuvre du Programme et les modalités d’exécution desdits sous projets. Cette mission qui a été conduite par les cadres de l’Unité Nationale de Coordination du PIDACC/BN, des services techniques régionaux, départementaux et communaux de l’Environnement et des Maires, s’est rendue dans les régions de Tillabéri et de Dosso plus précisément dans les Communes rurales de Namaro, de Bitinkodji dans le département de Kollo et de Tounouga dans le département de Gaya.

Au niveau départemental, et communal, plusieurs rencontres d’informations/sensibilisation ont eu lieu avec les services techniques, les autorités administratives, communales et Coutumières. Par ailleurs, des assemblées générales villageoises ont également été tenues avec les communautés bénéficiaires des sous –projets avant de procéder à la visite des sites retenus.

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Photo Nà 1 : Réunion d’échanges avec le Maire de la Commune Rurale de Namaro, le Secrétaire Municipal de la Mairie, le Coordonnateur National du PIDACC/BN, le Responsable des travaux CES-DRS, le représentant de la Direction régionale de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, le Directeur Départemental de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification de Kollo, la Cheffe de Service Communal de Namaro, tenue à la Mairie de Namaro 

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Photo Nà 2 : Réunion d’échanges avec le Maire de la Commune Rurale de Bitinkodji, le Coordonnateur National du PIDACC/BN, le Responsable des travaux CES-DRS, le Directeur Départemental de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification de Kollo, la Cheffe de Service Communal de Bitinkodji, tenue à la Mairie de Bitinkodji. 

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Photo Nà 3 : Réunion d’échanges avec le Maire de la Commune Rurale de Tounouga, le Coordonnateur National du PIDACC/BN, le Responsable des travaux CES-DRS, le représentant de la Direction régionale de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, le Directeur Départemental de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification de Gaya, tenue à la Mairie de Tounouga. 

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Photo Nà 4 : Réunion restreinte d’échanges entre le Maire de la Commune Rurale de Namaro,le Coordonnateur National du PIDACC/BN, le Directeur Départemental de l’Environnement et de la Lutte contre la Désertification, la Cheffe de Sevice Communal de l’Enviornnement et de la Lutte contre la Désertification de Namaro, le Responsables des travaux CES-DRS/ PIDACC/BN  avec les membres du Comité Villageois de Gestion des Ressources Naturelles de Namaro.

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Photo Nà 5 : le Maire de Namaro  introduisant le tenue de l’assemblée générale villageoise d’information et de sensibilisation  sur l’approche de mise en œuvre du PIDACC/BN et les modalités d’exécutiion des sous- projets à Dembou Béri.

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Photo Nà 6 : Visite guidée sur le  site retenu pour la mise en œuvre du sous projet de récupération  des terres  de Dembou Béri dans la Commune rurale de Namaro.

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Photo Nà 7 :   Tenue de l’assemblée générale villageoise d’information et de sensibilisation  de la population sur l’approche de mise en œuvre du PIDACC/BN et les modalités d’exécutiion des sous- projets   dans le village de  Settoré dans la commune rurale de Bitinkodji. 

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Photo Nà 8 : Femme membre du Comité Intervillageois de gestion des ressources naturelles s’exprimant en assemblée générale tenue à Settoré dans la commune rurale de Bitinkodji

 

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Photo Nà 9 :  Visite guidée sur le  site retenu pour la mise en œuvre du sous projet de récupération  des terres  de Settoré dans la Commune rurale de Bitinkodji

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Photo Nà 10 :   : Tenue de l’assemblée générale villageoise d’information et de sensibilisation  de la population de Sabon Birni (Commune rurale Tounaga) sur l’approche de mise en œuvre du PIDACC/BN et les modalités d’exécutiion des sous- projets.

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Photo Nà 11 :   Visite guidée sur le  site retenu pour la mise en œuvre du sous projet de récupération  des terres  de Sabon Birni  dans la Commune rurale de Tounouga.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

PIDACC/BN: Clarification des statuts et sécurisation des sites

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Dans le cadre de la mise en œuvre du Programme Intégré de Développement et d’Adaptation au Changement Climatique dans le Bassin du Niger(PIDACC/BN) Composante Niger, la Banque Africaine du Développement (BAD) et ses partenaires financent plusieurs activités du secteur de l’élevage qui qui demeure la deuxième activité principale des populations rurales et deuxième source de devises fortes pour le pays après les industries attractives.

FIN DES TRAVAUX DE LA COP 16 SUR LA DESERTIFICATION A RIYAD EN ARABIE SAOUDITE

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Professeur KSIM YENIGUN saluant le ministre MAIZAMA Abdoulaye

Le ministre MAIZAMA Abdoulaye accorde deux audiences dans le cadre du partenariat bilatérale entre la Turquie et le Niger, la veille de la clôture des travaux.

Après deux semaines d’intenses négociations, la COP16 sur la dégradation des terres, qui se tenait à Riyad en Arabie saoudite, s’est terminée vendredi 13 décembre tard dans la nuit.

La veille de la clôture des travaux, le ministre de l’hydraulique, de l’assainissement et de l’environnement MAIZAMA Abdoulaye,  a accordé deux audiences dans le cadre du partenariat bilatérale entre la Turquie et le Niger.

La première audience, le Colonel MAIZAMA Abdoulaye l’a accordé au Professeur KSIM YENIGUN, Directeur Général de la lutte contre la désertification et l’érosion au Ministère de l’Environnement, de l’Urbanisation et du Changement climatique de la Turquie.

Professeur KASIM est venu remercier le ministre MAIZAMA Abdoulaye pour sa disponibilité et son engagement en faveur du combat contre la désertification. Il a aussi réaffirmé l’engagement de son pays à accompagner le Niger dans la lutte pour sa souveraineté entamé depuis les évènements du 23 juillet 2023 et l’avènement du  Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) au pouvoir au Niger.

L’entretien entre Professeur KASIM et le ministre MAIZAMA Abdoulaye a eu lieu en présence de Monsieur  Rahman NURDUN, Vice-Président de l’Agence turque de coopération et de coordination (TIKA), du Chef du département de lutte contre la désertification Monsieur Gürcan SEÇGEL  et de Monsieur Pınar CANLI  expert principal au Département de la lutte contre la désertification. 

Le ministre a souhaité le renforcement de l’initiative d’Ankara sur la lutte contre la désertification, le partage d’expérience et des résultats en lien avec la recherche dans le domaine de l’environnement, le renforcement du projet de reboisement avec la TIKA, le suivi de toutes les recommandations issues des échanges entre les deux pays, l’assistance pour la conservation des semences forestières et le reboisement technique, l’accélération des  activités de la Grand Muraille Verte et enfin le respect de la souveraineté et de la non-ingérence dans les affaires internes des deux pays.

Le ministre a enfin réitéré  le soutien du Niger à la Turquie pour l’organisation de la COP31sur le climat.

Peu après, le ministre MAIZAMA Abdoulaye a reçu  Dr Nasser Alkahtani, Directeur exécutif du Programme du Golfe arabe pour le développement (AGFUND), qui est une organisation régionale basée à Riyad, en Arabie Saoudite.

AGFUND a été créé en 1980 à l’initiative de Son Altesse Royale, le Prince Talal Bin Abdul Aziz Al Saud, avec le soutien des dirigeants des pays du Conseil de coopération du Golfe: Emirats arabes unis, Bahreïn, Arabie Saoudite, Qatar, Sultanat d’Oman et le Koweït.

 

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Poignée de mains entre les deux personnalités

L'entretien entre le ministre MAIZAMA Abdoulaye et Dr Nasser Alkahtani AGFUND a porté sur le soutien qu'apporte cette institution aux projets qui intervient dans le domaine de l'éducation, l'autorisation des femmes, l'agriculture familiale, la restauration des bassins versants au Niger.

Dr Nasser Alkahtani a rassuré le ministre de la volonté de son institution a accompagné le Niger dans les domaines de l’environnement, de l’hydraulique et les autres initiatives de souveraineté alimentaire.

Les deux parties ont convenu  de la désignation des points focaux pour la concrétisation des engagements pris dans un proche avenir pour le bonheur des populations nigériennes.

                                                                ATTAOU Moutari

                                                                               RESCOM MHA/E

 

 

 

  

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Mission d'explication de la lettre de mission Ministre de l'Hydraulique, de l'Assainissement et Environnement

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